- Premier congrès de l'APECQ sous le thème Carrefour de l'industrie
- L'entreprise pharmaceutique Shire construit un centre de recherche et de production de vaccins
- Agrandissement du pavillon Hôtel-Dieu du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke au coût de 74 M$
- Regroupement des activités de raffinage de Pétro-Canada à son usine de Montréal-Est, une opération de 155 M$
- L'aéroport de Dorval à Montréal devient l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau
L’industrie de la construction recouvre finalement la santé, en 2003, après une brève convalescence. C’est notamment le cas à Québec où l’on procède à la première pelletée de terre du Centre de production de vaccins de l’entreprise pharmaceutique Shire au Parc technologique du Québec métropolitain.
Le projet, évalué à 46,5 millions $, permettra l’embauche d’une centaine de nouveaux chercheurs dès son ouverture en 2006. Shire, spécialisée dans la fabrication de vaccins contre l’influenza, prévoit aussi investir 28 millions $ dans l'implantation d’un centre de recherche à La Cité de la Biotech à Laval. Pendant ce temps, Héma-Québec amorce la construction d’un tout nouvel immeuble sur le campus de l’Université Laval. L’édifice de trois étages, évalué à 13,9 millions $, regroupera l’ensemble des services régionaux de l’organisme.
La santé est également au coeur de nombreux investissements ailleurs au Québec. Le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) lance le bal et annonce, au coût de 74 millions $, l’agrandissement du pavillon Hôtel- Dieu. C’est ensuite au tour du centre hospitalier du Carrefour Santé du Granit, à Lac- Mégantic, d’entreprendre des travaux similaires évalués à 14,5 millions $. Du côté de Montréal, le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) présente un important programme d’efficacité énergétique.
Le projet de 7,2 millions $ inclut, entre autres, l’implantation de nouveaux systèmes de chauffage et de refroidissement plus performants et plus efficaces. Les économies d’énergie anticipées permettront au centre de récupérer en cinq ans son investissement de 4,8 millions $, le projet ayant également reçu l’aide financière de plusieurs organismes gouvernementaux et de sociétés privées.
Non loin de là, boulevard René-Lévesque, la Maison du Père fait peau neuve. Le projet de 11,7 millions $, inauguré en présence du maire de Montréal, Gérald Tremblay, et du cardinal Jean-Claude Turcotte, comprend la rénovation des installations existantes et la construction d’un nouveau bâtiment de quatre étages entièrement dédiés aux besoins des sans-abris. L’intérêt médiatique se transporte ensuite à l’aéroport de Dorval, rebaptisé aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, le 21 août, en l’honneur de l’ancien premier ministre du Canada. Par ailleurs, les travaux de 350 millions $ entrepris en 2000 se poursuivent, ce chantier étant considéré comme le plus important du moment avec ses 550 travailleurs.
Un autre grand chantier prend aussi son envol dans l’est de l’île où Pétro-Canada investit 155 millions $ pour regrouper ses activités de raffinage à son usine de Montréal- Est. Cette mesure fait écho à la décision de la pétrolière de fermer ses installations d’Oakville, en Ontario. L’année verra aussi la création de la chaire de recherche sur l’analyse des structures de béton du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et la tenue du premier congrès de l’Association patronale des entreprises en construction du Québec (APECQ). Présenté sous le thème Carrefour de l’industrie, l’événement attire près de 400 participants et rassemble plusieurs conférenciers et panélistes de tous les secteurs de l'industrie.
La politique provinciale et fédérale négocie aussi un important virage en 2003. C’est en effet le 14 avril que les libéraux de Jean Charest défont les péquistes de Bernard Landry et forment un nouveau gouvernement majoritaire. Puis, le 12 décembre, Paul Martin succède à Jean Chrétien à titre de premier ministre du Canada. Nouveau virage aussi du côté du Code de la route : les automobilistes québécois peuvent enfin tourner à droite au feu rouge… sauf à Montréal où il est interdit de le faire en tout temps !
Cet article est paru dans l’édition du jeudi 17 octobre 2013 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !