La croissance des emplois dans le secteur minier d'ici 2021 offrira une multitude d'opportunités professionnelles aux personnes qualifiées. En effet, on constate que pour 89 % des emplois qui seront créés, les travailleurs et les travailleuses devront détenir soit un diplôme d'études professionnelles (66,6 %) ou une reconnaissance par le Programme d'apprentissage en milieu de travail, un diplôme d'études collégiales (15,1 %) ou un diplôme d'études universitaires (7,3 %). C'est ce qui ressort de l'étude sur l'Estimation des besoins de main-d'œuvre du secteur minier au Québec 2012-2021 rendue publique lundi.
L'étude révèle également que le nombre d'emplois miniers était de 10 600 en 2011, dont 2 800 (27 %) dans les activités d'exploration et de mise en valeur et 7 800 (73 %) en exploitation. Selon les projections, le nombre d'emplois passerait à 15 300 en 2016 et à 18 500 en 2021.
La croissance de l'activité minière créera près de 8 000 emplois en 10 ans. Le secteur aura également besoin de 11 000 personnes supplémentaires pour remplacer les personnes qui prendront leur retraite ou qui quitteront l'industrie minière pour un autre secteur d'activité. Ainsi, la progression de l'emploi minier, jumelée aux besoins de remplacement des personnes qui quitteront le secteur, font en sorte que 19 000 postes seront à pourvoir d'ici 10 ans. Notons également que le Québec comptait 26 projets miniers en 2011 ; il devrait en compter 34 en 2016 et 45 en 2021.
Cette étude a été rendue possible grâce à la collaboration de la Commission des partenaires du marché du travail, d'Emploi-Québec et de ses directions régionales de la Côte-Nord, de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec ainsi que du Comité sectoriel de main-d'œuvre de l'industrie des mines.