Le Gouvernement du Canada a annoncé, le 15 juin 2017, un investissement fédéral de 1,283 milliard de dollars dans le projet de Réseau électrique métropolitain (REM).

La confirmation de la contribution fédérale permettra de garantir la disponibilité des fonds pour assurer le financement du projet et permettra ainsi de respecter le calendrier de construction de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

 

Le Québec et la Caisse de dépôt et placement du Québec pourront également soumettre le projet REM pour considération à la Banque de l’infrastructure du Canada, une fois qu’elle sera établie. Si la Banque décidait de financer le projet, le montant aujourd’hui annoncé retournerait dans l’affectation du Québec dans le cadre du plan d’infrastructure Investir dans le Canada.

 

Une étape de franchie

Avec cet engagement, qui répond aux besoins énoncés par la Caisse et sa filiale CDPQ Infra, le montage financier de 6,04 milliards de dollars nécessaires à la réalisation du REM est dès lors complété. De son côté, le Gouvernement du Québec s’était précédemment engagé pour exactement le même montant que le fédéral, ce qui représente 24,5 % du capital-actions du projet.

 

Cette étape importante permettra à la Caisse de dépôt et placement du Québec, maître d’œuvre du projet, d’aller de l’avant comme prévu et de commencer les travaux dès l’automne 2017. L’échéancier prévoit une mise en service graduelle du REM à compter de la fin de 2020.

 

Réactions des milieux d’affaires

Pour la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), la décision de ne pas attendre la mise en place de la Banque de l’infrastructure du Canada,  afin d’annoncer son engagement, était essentielle pour que s’amorcent rapidement les travaux de réalisation de ce projet structurant pour la région métropolitaine.

 

De son côté, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) est d’avis qu’au-delà de ses retombées économiques positives, le projet du REM engendrera des gains de productivité et pourra appuyer le développement de la filière électrique des transports au Québec. Elle salue la collaboration des deux paliers de gouvernement pour sa réalisation.

 

Selon le Conseil du patronat (CPQ), il serait normal et tout à fait légitime, dans le contexte actuel et compte tenu de l’argent public impliqué, qu’il y ait un pourcentage adéquat de contenu fabriqué au Canada en matière de matériel roulant acheté pour le projet.

 

Sources : Gouvernement du Canada, Gouvernement du Québec, CDPQ, CPQ, FFCQ, CCMM