La Ville de Baie-Comeau confirmait récemment que l’entreprise CREECO ne réalisera pas son projet d’implantation d’un hôtel du côté nord du boulevard Pierre-Ouellet, à proximité du terrain de golf.
À l’origine, la Ville avait accepté de devancer certains travaux d’infrastructures dans ce secteur, dont l’intersection devant desservir l’éventuel espace dédié aux commerces de grandes surfaces, pour répondre aux exigences de l’entreprise. Afin de réaliser ces travaux, la Ville avait adopté, en 2012, un règlement d’emprunt de 8,4 millions $. De ce montant, environ 5 millions devaient servir au prolongement de son réseau d’aqueduc et d’égouts jusqu’au nouveau site d’usine de traitement de l’eau potable. Ce prolongement permettant, par la même occasion, la création d’un tout nouveau secteur résidentiel du côté sud de la rivière Amédée. C’est donc une somme d’environ 3,4 millions $ de ce règlement qui était allouée à l’intersection et aux voies d’accès nord et sud de ce pôle commercial.
Il est nécessaire de rappeler que toute nouvelle intersection sur la route 138 se doit d’obtenir l’aval du ministère des Transports du Québec. « Dès le départ, il était convenu, avec le ministère, que l’intersection était fortement conditionnelle à la réalisation d’un projet commercial majeur dans ce secteur puisque la phase 1 de notre développement résidentiel ne peut, à elle seule, justifier une intersection à cet endroit en raison des faibles volumes de circulation que ça générerait », mentionne le directeur général de la Ville, François Corriveau.
Plan B
« Malgré la volte-face de CREECO, poursuit-il, nous disposons d’un plan B. Ce dernier avait d’ailleurs été proposé par quelques citoyens lors de la consultation publique tenue à ce sujet en 2012. Puisque le tracé des conduites municipales nécessaires à l’implantation de notre nouvelle usine d’eau potable emprunte un tracé qui mène du terrain de CREECO jusqu’au CLSC, nous pouvons facilement transformer l’actuel chemin d’accès temporaire au site résidentiel de la phase 1 en un chemin permanent. C’est donc l’intersection du CLSC qui deviendra le nouveau point d’accès à ce territoire en développement.
« Comme nous avions déjà planifié les phases 2 et 3 dans ce secteur à raison de 1,5 million $ chacune, il sera proposé, lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 18 février 2013, de devancer ces travaux et d’annuler les dépenses d’environ 3,4 millions $ relatives à l’intersection pour les réorienter dans notre planification financière vers l’aménagement de cette solution alternative », a souligné le directeur général.
Nouveau secteur résidentiel
En agissant ainsi, le Ville poursuit deux fins, soit la conclusion d’un premier tronçon important permettant l’approvisionnement en eau brute vers la nouvelle usine de traitement d’eau potable qui sera située directement à l’ouest du CLSC et le développement d’un nouveau secteur résidentiel qui disposera d’encore plus de possibilités d’implantation pour les jeunes familles et les promoteurs désireux de s’implanter à Baie-Comeau.
Précisons également que le devancement des phases 2 et 3, en plus d’offrir un plus grand choix de terrains, permettra d’assouplir certaines contraintes architecturales qui étaient exigées dans la phase 1 et qui rendaient la réalisation de projets résidentiels plus difficiles pour les jeunes familles.
Source : Ville de Baie-Comeau
Travaux réalisés à la rampe de mise à l’eau du parc St-Laurent à Repentigny
Depuis lundi, la Ville de Repentigny a entrepris des travaux d’amélioration à la rampe de mise à l’eau du parc Saint-Laurent.
Les ouvrages réalisés ont pour but de permettre un meilleur accès aux plaisanciers. Il s’agit de travaux de nettoyage du fond marin en procédant à l’enlèvement d’une importante couche de sédiment.
Ces travaux d’entretien, réalisés sous la supervision du Service de la gestion des infrastructures de la Ville de Repentigny, ont été autorisés par le ministère des Ressources naturelles du Québec.
Le chantier, qui s’échelonnera sur une période approximative de deux semaines, se déroule à cette période-ci de l’année en raison notamment du gel de la surface de travail et de l’accès plus facile au site.