Par Michel De Smet

La société de développement immobilier Pierre Village ira de l'avant avec la construction d'un immeuble de bureaux rue Lapinière, à Brossard. Le projet avait déjà été annoncé en octobre l'an dernier, mais Ian Quint, chargé du développement chez Quint Cap, et propriétaire de Pierre Village, indique que le concept initial d'ériger deux tours de six et sept étages pourrait être modifié. C’est ce qui explique le retard des travaux.

 

Le développeur jongle désormais avec la possibilité de réaliser une seule tour de 13 étages. La superficie totale des bureaux serait ramenée de 165 000 pieds carrés, surface projetée en 2010, à 140 000 pieds carrés.

 

« Ce qui nous amène à redéfinir nos plans initiaux, c'est le fait que nous pensons avoir désormais toutes les chances d'attirer un locataire majeur, peut-être même une agence gouvernementale, qui occuperait 60 % ou plus de l’espace disponible. Pour satisfaire ce type de client, il est évident que nous sommes disposés à lui proposer du sur mesure en fonction des besoins qu'il va nous exprimer. Au final, qu'il s'agisse de deux tours ou d'une tour unique, nous prévoyons commencer les travaux au cours des six prochains mois », précise M. Quint.

 

Ce dernier, dont le groupe est déjà très présent sur la Rive-Sud, en particulier à Brossard, confirme que son groupe mène actuellement des discussions avec plusieurs entrepreneurs généraux pour la réalisation du projet selon une formule clés en main avec une enveloppe budgétaire qui avoisinerait les 25 millions $.

 

Pierre Village n'entend pas renoncer à un tel projet, principalement parce que l'édifice aura pignon sur rue dans un quartier stratégiquement très intéressant pour les locataires, tout à côté des carrefours routiers de la 10 et de la 30, près du boulevard Taschereau et à proximité du Quartier DIX30 et du stationnement incitatif Chevrier.

 

« Notre futur projet disposera d'un stationnement souterrain, ce qui n'est pas le cas des immeubles de bureaux présents dans le quartier. Nous comptons également en faire un édifice à haute performance énergétique », ajoute M. Quint.

 

Du reste, celui-ci espère à cet égard obtenir la certification LEED pour l'aménagement intérieur des espaces commerciaux (LEED Commercial Interiors), une référence pour les locataires qui font le choix  d'occuper des locaux dont les coûts énergétiques et d’entretien sont moins élevés grâce à une empreinte écologique réduite.

 


Cet article est paru dans l’édition du vendredi 5 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !