Après six semaines de grève, les 600 grévistes employés de la Commission de la construction du Québec (CCQ) manifestaient ce matin devant les bureaux de la ministre du Travail, Lise Thériault, afin d'exiger une intervention rapide de sa part, pour en arriver à une solution rapide dans le conflit opposant la section locale 573 du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPQ-Québec) et la CCQ. Le SEPQ-Québec a notamment demandé à la ministre de nommer un médiateur spécial dans le dossier.
La CCQ se réjouit de l'ouverture du syndicat
De son côté, la Commission de construction du Québec (CCQ) s’est dit réjouit de voir le SEPB-Québec s’engager dans cette voie, voyant la demande de nomination d'un médiateur spécial comme un signe que le syndicat désire maintenant retourner à la table de négociation.
Dans cet appel à la nomination d'un médiateur spécial, la CCQ a dit comprendre également que le syndicat renonce à contester le bien-fondé de la décision de la commissaire France Giroux, de la Commission des relations de travail (CRT), du 21 juin dernier.
Rappelons que le 27 juin dernier, les membres du Conseil d'administration de la CCQ ont adopté, en majorité, une résolution demandant au Syndicat de retourner à la table de négociation. Pour la CCQ, le Syndicat reconnaît ainsi, avec sa demande d'un médiateur spécial, qu'il appartient au Conseil d'administrations de la CCQ de déterminer les conditions de travail des employés de la CCQ. La CCQ s’est dit prête à la reprise des pourparlers visant dans les meilleurs délais la conclusion d'une entente et le retour au travail des quelque 600 salariés en grève.
Sources : SEPB-Québec et CCQ