Dossiers
Quelque 600 salariés de la Commission de la construction du Québec (CCQ) devaient débrayer pour une première journée de grève de 24 heures à compter de minuit hier soir, a annoncé le Syndicat des employées et employés professionnels(les) et de bureau (SEPB-Québec). Des lignes de piquetage seront dressées devant le siège social de l'organisation au 8485, rue Christophe-Colomb, et devant la dizaine de bureaux régionaux à travers la province. Les grévistes doivent revenir au travail aujourd’hui pour ensuite reprendre la série d'arrêts de travail prévus à compter de minuit, le dimanche 20 mai, cette fois-ci pour 48 heures.
Les salariés refusent déjà d'effectuer des heures supplémentaires depuis le 7 mai dernier, après avoir accordé à 96 % au syndicat un mandat pour mettre en œuvre des moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée.
Ces événements se déroulent dans le cadre du processus de renouvellement de la convention collective, échue depuis plus de deux ans. Quatre séances de conciliation ont été tenues depuis le début mai faisant suite au dépôt de 189 nouvelles demandes patronales de la CCQ en mars dernier.
Compte tenu du refus de la CCQ de retirer les 189 demandes, le SEPB-Québec a donc mis en œuvre des moyens de pression tels que prévu. La CCQ ne devait donc assurer aucun service pendant 24 heures à compter d’hier matin et le syndicat prévoit une accentuation des moyens de pression d'ici le scrutin d'allégeance syndicale des 160 000 travailleurs et travailleuses de l'industrie de la construction qui doit commencer le 4 juin prochain.
