La Commission de la construction du Québec (CCQ), en partenariat avec le Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail (CIAFT), lance une campagne de sensibilisation visant à dénoncer la discrimination, l’intimidation et le harcèlement dans le secteur de la construction.
Sur les thèmes « Ouvrons les chantiers aux femmes, tout le monde y gagne » et « Chantiers inclusifs pour la diversité, tout le monde y gagne », des capsules, qui mettent en vedette des travailleuses et des travailleurs de l’industrie, encouragent les entreprises à adopter des politiques de tolérance zéro sur les chantiers de construction.
Pour un milieu plus inclusif
Malgré une augmentation du nombre de femmes sur les chantiers en 2020, il est estimé que 22 % d’entre elles quitteront l’industrie après un an et 55 % après cinq ans. Selon un récent sondage, 35 % des travailleuses qui ont quitté la construction affirment avoir vécu des situations de discrimination reliées à leur sexe ou à leur ethnie, et près d’une femme sur quatre dit avoir été victime d’intimidation ou de harcèlement.
Par ailleurs, les travailleuses et les travailleurs de tous les groupes sous-représentés dans le secteur de la construction sont plus susceptibles de vivre des situations de discrimination, d’intimidation ou de harcèlement.
« Ces vidéos veulent passer un message clair que la discrimination, l’intimidation et le harcèlement existent encore sur les chantiers, et que nous avons tous un rôle à jouer pour les faire cesser. Pour faire face à l’enjeu de rareté de main-d’œuvre, notre industrie doit offrir un climat de travail sain aux femmes et aux personnes issues de la diversité pour assurer leur intégration et leur rétention. En modifiant nos comportements et en dénonçant ces situations, c’est toute l’industrie qui y gagne », explique Diane Lemieux, présidente-directrice générale de la CCQ.
Les capsules sont disponibles sur le web et seront partagées au cours des prochaines semaines sur les médias sociaux de la CCQ, du CIAFT et des autres partenaires du projet, notamment les associations patronales et syndicales.
Source : Commission de la construction du Québec