Fin des travaux de réaménagement du carrefour Pie-IX-Sherbrooke

S’inscrivant dans le cadre de la mise en valeur du pôle récréotouristique Maisonneuve, ces travaux comprenaient :

• Éliminer le tronçon de la rue Rachel entre l’avenue Jeanne-d’Arc et la rue Sherbrooke, afin de simplifier les mouvements et de permettre la création d’un nouvel espace public combinant les parcs Marie-Victorin et Guido-Nincheri ;
• Reconstruire et aménager un tronçon de 400 mètres du boulevard Pie IX, de part et d’autre de la rue Sherbrooke, ainsi que le tronçon de la rue Sherbrooke Est entre l’avenue Charlemagne et le boulevard Pie-IX ;
• Simplifier le carrefour, le rendre plus convivial et réduire le nombre de voitures sur les rues locales en canalisant la circulation de transit sur le réseau artériel ;
• Offrir un partage des rues locales plus favorable au vélo et à la marche ;
• Aménager un tronçon de 400 mètres du projet intégré de services d’autobus rapide (SRB) sur Pie-IX. À terme, le SRB Pie-IX sera utilisé par près de 70 000 personnes par jour, ce qui en fera l’axe de transport collectif nord-sud le plus important dans l’est de Montréal.

Ce projet témoigne des engagements pris par la Ville de Montréal dans le cadre de la  stratégie Vision zéro en matière de sécurité routière. Grâce aux travaux réalisés, le carrefour vise à être plus convivial et sécuritaire pour tous les usagers, notamment pour les piétons et les cyclistes.

Intégration du legs de la Ville de Québec

La réunification des parcs Guido-Nincheri et Marie-Victorin, auparavant scindés par la rue Rachel Est, permet de créer un espace vert de qualité au cœur duquel sera intégrée une œuvre d’art public de l’artiste Jean-Robert Drouillard, legs de Québec. Élaboré par la firme d’architecture de paysage Civiliti, le concept d’aménagement de la promenade de la Ville-de-Québec du parc Guido-Nincheri crée une porte d’entrée emblématique et conviviale pour Espace pour la vie.

Dans le prolongement des deux axes structurants que sont Rachel et Sherbrooke, un motif empruntant l’image de l’écorce, de nœud et du mouvement prend tantôt la forme de murets de béton, de mobilier urbain, de rigoles et de bosquets de végétation s’appuyant sur le thème de la vie.  Par sa dimension et son emplacement, l’œuvre d’art public en quatre composantes est désormais visible à plusieurs échelles.

Source : Ville de Montréal