L'OMH de Beloeil réalise son projet de HLM

Par Marie Gagnon

Après avoir connu plusieurs reports et surmonté de nombreux obstacles, le projet de logement social porté depuis bientôt 15 ans par l’Office municipal d’habitation (OMH) de Beloeil est en voie de sortir de terre. Initialement prévu sur la rue Lajeunesse, le projet a été déplacé en 2010 rue André-Labadie pour enfin revenir rue Lajeunesse.

 

On se souviendra que la Ville avait une entente avec la Commission scolaire des Patriotes (CSP) pour la cession d’un terrain rue Lajeunesse. En contrepartie, la municipalité s’engageait à acheter, dans le quartier les Bourgs-de-la-Capitale, un terrain afin d’y construire une nouvelle école primaire. La lenteur des négociations avec la CSP l’avait forcée à rectifier le tir, d’où l’implantation rue André-Labadie.

 

Finalement, la volonté de la Ville et la ténacité de l’OMH de Beloeil ont eu raison des difficultés rencontrées au fil des ans. « Les 40 logements seront construits près de l’école située rue Lajeunesse, sur un terrain de 4 624 mètres carrés appartenant à la Ville », signale Guy Laflamme, responsable du Groupe de ressources techniques (GRT) de Saint-Hyacinthe, l’organisme qui assure la mise en œuvre du projet.

 

Bois, brique et fibrociment

Ces HLM, dont les coûts globaux s’élèvent à 4,6 millions $, seront compris dans un bâtiment de trois étages totalisant 1 104 mètres carrés de superficie. Érigé au moyen d’une ossature de bois et habillé d’un parement composé de bois, de brique et de fibrociment, l’immeuble respectera les critères d’isolation et d’étanchéité à l’air de la norme Novoclimat. Comme les logements seront chauffés par plinthes électriques, les occupants profiteront ainsi d’importantes économies sur leur facture d’électricité.

 

Accessibilité universelle

Par ailleurs, le bâtiment, qui sera doté d’un ascenseur et d’un système de gicleurs, satisfera aux normes d’accessibilité universelle imposée par le programme AccèsLogis. Le bâtiment offrira ainsi un parcours sans obstacles aux personnes atteintes d’une incapacité physique ou sensorielle. Autrement dit, ces clientèles auront un accès facilité au bâtiment et à ses commodités à partir de la voie publique et de tous les espaces publics extérieurs.

 

Quant aux logements situés au rez-de-chaussée, ils seront adaptables, c’est-à-dire qu’avec un minimum de transformations ils pourront répondre adéquatement aux besoins spécifiques de ces clientèles. Guy Laflamme précise que le projet comporte 32 logements d’une chambre à coucher et 8 logements de deux chambres à coucher. Leur superficie approximative sera respectivement de 60 mètres carrés et de 80 mètres carrés.

 

Équipe de projet

Pour mener à bien la réalisation du projet, un appel d’offres pour services de construction a été lancé en février dernier. C’est l’entrepreneur Perreault Construction, de Victoriaville, qui a remporté, en avril, le marché établi à 3,6 millions $. Quant aux plans et devis, ils portent le sceau des architectes Massicotte et Dignard. Ont collaboré à leur préparation les ingénieurs de la firme exp, en tout ce qui a trait aux travaux de génie civil, de structure, d’électricité et de mécanique.

 

« Le chantier s’est amorcé en avril et s’échelonnera sur 12 mois, mentionne le porte-parole du GRT Saint-Hyacinthe. Selon nos prévisions, les occupants devraient pouvoir emménager vers la fin avril 2013. À l’heure actuelle, les équipes de Perreault Construction s’affairent à mettre en place les fondations de l’immeuble. »

 

Mentionnons en terminant que la Ville contribue au projet en faisant don du terrain et en y injectant 15 % du coût global, soit 690 000 $. Quant à la Société d’habitation du Québec (SHQ), qui pilote le programme AccèsLogis, elle y contribue à hauteur de 2 074 000 $.

 


Cet article est paru dans l’édition du mardi 5 juin 2012 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !