Selon le rapport du printemps du Bureau du vérificateur général, déposé le 29 mai 2018, Infrastructure Canada n’aurait pas planifié le remplacement du pont de manière rentable.
Le Vérificateur général a aussi conclu qu’Infrastructure Canada n’avait pas géré adéquatement certains risques liés à l’approvisionnement en vue d’atténuer les dépassements de coûts et les retards. De plus, il n’est toujours pas certain que le partenaire privé réussira à respecter l’échéance révisée du 21 décembre 2018.
Pour ce qui est de la durabilité du pont, le Ministère n’a obtenu aucune assurance que le nouveau pont serait fonctionnel pendant sa durée de vie prévue, soit 125 ans, au moment de la signature du contrat avec le partenaire privé.
Réactions
Pour le Gouvernement du Canada, les problèmes liés à ce projet sont dus à la décision trop tardive du Gouvernement précédent de remplacer le pont existant. Malgré les critiques, l’objectif d’ouvrir le pont à la circulation le 21 décembre est toujours maintenu.
Le Syndicat canadien de la fonction publique blâme plutôt la volonté de l’ancien gouvernement de construire le nouveau pont Champlain selon un mode de partenariat public-privé (PPP).
Sources : Bureau du Vérificateur général, Infrastructure Canada, Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)