L'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), en collaboration avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable, la Ville de Montréal et la Société de transport de Montréal (STM), rend publique aujourd'hui la version définitive du rapport sur le Projet structurant de l'Est.
Le groupe de travail a effectué les études et les analyses en vue de soumettre un bilan des pistes d'optimisation du projet révisé du REM de l'Est, élaboré par CDPQ Infra, en fonction des quatre axes d'amélioration soumis, soit :
- Le retrait du tronçon aérien au centre-ville et le maintien des branches vers Pointe-aux-Trembles et le cégep Marie-Victorin;
- L'amélioration et l'intégration dans le secteur Mercier-Est;
- Un meilleur arrimage avec les lignes de métro;
- La considération d'extensions potentielles vers Rivière-des-Prairies, Laval et Lanaudière.
Le groupe de travail a ainsi réalisé les analyses relatives à la mobilité (tracés, achalandage, intégration au réseau), aux infrastructures (faisabilité technique et coûts) et à l'intégration urbaine en tenant compte du mode suggéré pour ce projet, soit un métro léger automatisé sur rail. Il a ainsi évalué les bénéfices et les coûts de dix scénarios.
Un métro léger sur rail en voie souterraine
Le groupe de travail propose, compte tenu du mode de transport suggéré, d'aménager le projet en voie souterraine sur tout son parcours.
Le tracé proposé permet une liaison rapide au centre-ville en le reliant à la ligne verte du métro, soit à une ou deux stations selon les options (Assomption et Honoré-Beaugrand).
La combinaison des scénarios à étudier desservant l'est de Montréal, Laval et Charlemagne propose un tracé de 34 km qui transporterait, en pointe du matin, 29 000 passagers. Son coût est évalué à 35,9 G$.
Source : Autorité régionale de transport métropolitain