La Ville de Québec a effectué une mise à jour technique au sujet de trois aspects du projet de tramway : les couts, l’alimentation électrique et l’insertion de la plateforme.
Hausse des couts
D’avril 2021 à aujourd’hui, le cout de projet estimé à 3,365 M$ est passé à 3,965 M$. Cette hausse de 600 M$ s’explique, selon la Ville, par différents facteurs, dont plus de 50 % des écarts sont des répercussions du contexte dans lequel le projet évolue. La volatilité du marché immobilier impacte la valeur des acquisitions nécessaires à la réalisation du projet, l’inflation est en hausse et les frais de 100 M$ imputables à l’année supplémentaire avant la mise en service du tramway due à la reprise du processus d’approvisionnement représentent les principaux facteurs.
Avec l’objectif de contrecarrer la hausse estimée du cout du projet, le maire a demandé qu’un exercice de rationalisation soit mené au cours des prochains mois afin de réaliser des économies d’un montant de 70 M$ dans le budget de réalisation du tramway.
Une technologie adaptée aux pentes et au climat hivernal
L’alimentation électrique par ligne aérienne de contact (LAC) est la technologie qui est actuellement retenue parce qu’elle apparait la mieux adaptée aux pentes et au climat hivernal de Québec. Ces deux conditions font partie des exigences formulées par le Gouvernement du Québec.
Des discussions restent toutefois possibles avec les fournisseurs de matériel roulant pour des technologies de remplacement qui permettraient d’offrir les mêmes garanties de fiabilité pendant la période de l’appel de propositions en 2022.
Intégration du paysage urbain
Quant à l’installation de la ligne aérienne de contact, la Ville dit porter une attention particulière à son intégration urbaine. C’est pourquoi la quasi-totalité (88 %) des poteaux du tramway sera mutualisée avec les poteaux d’éclairage. Enfin, une série d’exigences est prévue pour que le design des équipements d’alimentation électrique s’harmonise avec les quartiers traversés.
Par ailleurs, il est maintenant prévu que sur 75 % du tracé, la plateforme sera intégrée aux aménagements surélevés existants. Quant au 25 % restant du tracé, la plateforme requerra un nouvel aménagement, comme dans le cas des boulevards René-Lévesque et Sainte-Anne. Enfin, une hausse de 57 % des traversées piétonnes et cyclables signalisées est anticipée dès la mise en service.
Source : Ville de Québec