Tendances et opportunités
Les travailleurs issus de l’immigration (4 %) ou des Premières Nations (0,66 %) sont encore rares sur les chantiers. Comment favoriser une plus grande diversité afin de pallier la pénurie de main-d'œuvre et multiplier les perspectives ?
Une baladodiffusion de Constructo, en collaboration avec Aecon.
Dans ce troisième épisode, on se penche sur l’intégration des personnes issues de l’immigration, de la diversité ethnoculturelle et des Premières Nations qui choisissent de travailler dans l’industrie de la construction. Selon l’Institut de la statistique du Québec, ces dernières représentent respectivement 4 % et 0,66 % des travailleurs de l’industrie.
Nous nous attarderons aux principaux défis qu’elles rencontrent, à la façon dont elles sont accueillies, mais aussi, aux bonnes pratiques que les entrepreneurs et leurs collègues peuvent mettre en œuvre pour s’assurer qu’elles s’intègrent plus aisément sur les chantiers comme dans les bureaux.
Pour discuter avec nous de la situation, nous recevons Julien Tessier, chargé de projet en diversité et innovation sociale, direction analyse stratégique et diversité à la Commission de la construction du Québec, ainsi que Carine Tshibangu, coordonnatrice, Gestion documentaire chez Aecon, une entreprise nord-américaine de développement et de construction d’infrastructures.
Avec eux, nous explorerons des questions comme :
- Comment les personnes d’une autre origine ethnique sont accueillies dans l’industrie de la construction ?
- Existe-t-il des préjugés envers les gens issus de la diversité culturelle dans le milieu de la construction ?
- Qu’en est-il de la situation des travailleurs syndiqués sur les chantiers ?
- Quels sont les principaux défis ou obstacles rencontrés par les personnes issues de la diversité ethnoculturelle qui souhaitent intégrer l’industrie de la construction ?
- Que pourrait-on faire pour favoriser l’intégration des personnes issues de l’immigration ou de la diversité technoculturelle dans le secteur de la construction ?
« Il y a beaucoup de choses qui se font. Puis ce qui est important à dire aussi, c’est qu’il y a vraiment une mobilisation de l’industrie actuellement. Je parlais des associations patronales/syndicales : ce sont des acteurs clés dans l’industrie, ce sont des acteurs très mobilisés pour la diversité de la main-d’œuvre. Bien il y a aussi les ministères et organismes, les organismes communautaires avec qui on travaille, des organismes comme la CNESST et la RBQ (la Régie du bâtiment du Québec), donc il y a vraiment un soutien de l’ensemble de l’industrie par rapport à la diversité. »
— Julien Tessier, chargé de projet en diversité et innovation sociale, direction analyse stratégique et diversité, Commission de la construction du Québec
