Souhaitant accélérer le déploiement de la nouvelle génération d’écoles, en adhésion avec la vision présentée cet hiver, le Gouvernement du Québec devance une somme supplémentaire d’un milliard de dollars (G$) à cette année. Portant ainsi le total à 3,7 G$ pour le scolaire.
Le Plan québécois des infrastructures 2020-2030 prévoit une somme sans précédent de 1,8 G$ pour des travaux de construction et d’agrandissement, ce qui permettra notamment de construire 42 nouvelles infrastructures scolaires et d’en agrandir 31 autres existantes.
Pour ce qui est des rénovations, l’ajout aux sommes minimales de 600 millions de dollars (M$) déjà annoncées en vue de cette année permet d’atteindre les 1,6 G$. Dont résultera la réalisation de milliers de projets à travers la province.
Pour certains établissements scolaires, dits dans un état de décrépitude, l’avenue choisie sera celle de la déconstruction. Une option jugée plus rapide, moins dispendieuse et plus sécuritaire. Quinze projets du genre ont été autorisés cette année, pour un total de 300 M$.
L’ensemble de ces travaux devront désormais être réalisés selon la nouvelle vision gouvernementale en matière de construction, d’agrandissement et de rénovation d’écoles. Affichant une identité architecturale teintée de bleu, de bois et d’aluminium, celles-ci s’inscriront dans une perspective d’intégration à la communauté et de développement durable, en plus de favoriser l’intégration de matériaux québécois.
« […] Dans les deux premières années de notre mandat, nous aurons ainsi investi presque trois fois et demi plus, pour construire, agrandir, reconstruire et rénover nos écoles, que dans les deux premières années du précédent gouvernement. Je pense que nos actions parlent d’elles-mêmes et confirment hors de tout doute l’importance qu’accorde le gouvernement à nos écoles et à nos élèves », souligne Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation.
Au total, ces investissements pourraient permettre d’ajouter jusqu’à 30 000 places pour les élèves au préscolaire, au primaire et au secondaire.
Source : Cabinet du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur