La Ville de Montréal dresse un bilan positif de l’Escouade mobilité pour l’année 2020, celle-ci ayant vu son nombre d’interventions doubler par rapport à 2019. Du lot, 323 se sont traduites par le déplacement ou le retrait de cônes orange et de panneaux de signalisation inutiles, oubliés ou placés sans permis, sur des chantiers.
L’Escouade a d’ailleurs été invitée à porter une attention particulière, cet été, à de telles entraves.
« Avant et pendant les vacances de la construction, nous savons que plusieurs chantiers inactifs laissent des entraves inutiles sur les voies de circulation. […] Le travail que fait l’Escouade, souvent dans l’ombre, pour désamorcer en amont ces situations n’est pas la solution à tous les problèmes, mais il aide à prévenir des complications, particulièrement lors des heures de pointe », explique Sylvain Ouellet, l’un des responsables de l’Escouade.
Depuis sa création en 2018, cette dernière est intervenue à 24 058 reprises, réglant des situations problématiques sur-le-champ ou à l’intérieur d’une journée dans 90 % des cas. En 2020 seulement, elle est intervenue 13 553 fois afin de libérer les voies de circulation et d’assurer la mobilité des usagers.
Une somme supplémentaire de 500 000 $ lui a été consacrée par la Ville cette année, portant son financement total à 1,4 million de dollars. Somme qui a permis d’ajouter cinq nouvelles ressources à l’équipe, qui compte désormais 16 inspecteurs.
Alors qu’elle était jusqu’ici limitée à 6 arrondissements, l’Escouade mobilité peut, depuis ce printemps, intervenir dans les 19 arrondissements de la ville, ainsi que les soirs de semaine. Elle intervient principalement dans les grands corridors de mobilité que les Montréalaises et les Montréalais utilisent pour se rendre au centre-ville.
L’Escouade mobilité peut émettre des contraventions sur-le-champ pour les entraves non autorisées ou non conformes, ordonner une démobilisation de chantiers, exiger des ajustements à l’occupation du domaine public ou faire remorquer rapidement des véhicules stationnés illégalement, toujours en coordination directe avec les divers intervenants concernés, tels que le SPVM, le Centre de gestion de la mobilité urbaine, ou les équipes techniques en arrondissement.
Source : Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif