Dans le cadre de l’étude du projet de loi n° 66, Loi concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure, la Commission de la construction du Québec (CCQ) suggère au gouvernement d’adopter des mesures pour faire face à l’enjeu de rareté de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction.
La CCQ accueille favorablement l’accélération des investissements publics pour relancer l’économie, durement affectée par la pandémie de COVID-19. Cependant, ceux-ci ajoutent de la pression sur la disponibilité de la main-d’œuvre dans l’industrie, déjà rare avant la pandémie.
La CCQ présente quatre principes qui doivent guider les mesures à mettre en œuvre :
- Augmenter le bassin de main-d’œuvre disponible dans un horizon relativement court et contribuer à la retenir davantage dans notre industrie;
- Valoriser la voie de la formation pour assurer un niveau de compétences élevé dès l’entrée dans l’industrie;
- Contribuer à une productivité plus élevée sur les chantiers, diminuant ainsi les besoins en main-d’œuvre;
- Rendre l’industrie plus attrayante par rapport à ses concurrentes sur le marché de l’emploi.
Les mesures proposées visent à (1) faciliter l’accès à l’industrie, (2) permettre l’intégration durable de la main-d’œuvre et (3) favoriser le maintien en emploi. Voici un abrégé des mesures suggérées.
- Faciliter l’accès à l’industrie
- Reconnaitre l’expérience acquise hors de la construction.
- Permettre le travail en chantier pendant les études.
- Favoriser la relève entrepreneuriale.
- Faciliter l’entrée des manœuvres spécialisés.
- Permettre l’intégration durable de la main-d’œuvre
- Accélérer l’accès au statut de compagnon.
- Permettre la présence d’un plus grand nombre d’apprentis.
- Favoriser le maintien en emploi
- Valoriser le diplôme professionnel pour améliorer la rétention.
- Générer plus de polyvalence en chantier.
Source : Commission de la construction du Québec