Exposition des travailleurs à la silice : tâches et outils les plus à risque

Communiqué

Un portrait de l'exposition des travailleurs de la construction à la silice vient d'être rendu public par l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST). Les chercheurs ont élaboré une importante banque de données d'exposition professionnelle qui a permis notamment d'identifier les tâches et les outils exposant le plus les travailleurs à la silice, de même que les titres d'emploi les plus à risque.

 

Parmi les tâches et outils les plus à risque, cette analyse a identifié le sciage de pièces de maçonnerie avec scie portative à maçonnerie, le bouchardage, le cassage de pièces de maçonnerie, le forage de tunnels et le meulage de joints de brique ou de pierre, qui pourraient exposer les travailleurs à la silice à des niveaux supérieurs à la valeur réglementaire.

 

Quant aux métiers exposant le plus à la silice, l'étude avance que les travailleurs œuvrant sous terre, les opérateurs d'équipement lourd destiné au forage des tunnels, les cimentiers-applicateurs, les briqueteurs-maçons, les foreurs, les manœuvres spécialisés et les opérateurs d'équipement lourd employé pour le fraisage des routes représentent, selon le cas, des groupes exposés en moyenne à des niveaux supérieurs ou proches de la valeur réglementaire au Québec. 

 

Maîtrise de l'exposition

 

Selon l’IRSST, la présence de la silice dans plusieurs des matériaux de base utilisés dans le secteur de la construction rend difficilement envisageable la substitution comme façon d'éliminer les dangers à la source. On conseille donc l’amélioration des moyens techniques de maîtrise de l’exposition, l’utilisation de la protection respiratoire, un meilleur entretien des outils et équipements, ainsi que l’adaptation des méthodes de travail limitant l’émission de poussières.

 

Le rapport de recherche peut être consulté sur le site de l’IRSST.

 

Source : IRSST