Grande-Rivière et Sainte-Thérèse-de-Gaspé - L’eau potable sera bientôt filtrée

Par François G. Cellier

Grande-Rivière et Sainte-Thérèse-de-Gaspé avaient besoin d’une usine de filtration d’eau potable. Lors de crues ou de fortes averses, la précieuse ressource captée dans la rivière Grande Rivière devenait trouble, et il fallait la faire bouillir.

 

Après avoir entrepris des recherches infructueuses visant à repérer une nappe d’eau souterraine, la construction de cette usine était devenue incontournable. Elle pourra traiter 9 050 mètres cubes d’eau par jour, laquelle sera acheminée par la station de pompage actuellement en service. Ce débit d’eau répondra à la demande des deux municipalités, ainsi qu’aux usines de transformation des produits de la pêche qui s’y trouvent.

 

Avancement du chantier

Le chantier s’est mis en branle en septembre 2012, et la mise en service de l’usine de filtration est prévue à l’automne 2013. Après avoir bétonné quelque 50 % des bassins profonds (350 m2), les travaux font actuellement relâche et reprendront au printemps, car le plan de béton de la région est fermé l’hiver. Il faut prévoir des frais hebdomadaires pour sa réouverture, et d’autres coûts associés au chauffage des agrégats et de l’eau.

 

Au retour, l’entrepreneur Lafontaine Leclerc terminera les opérations de bétonnage, lesquelles se poursuivront jusqu’en juin. L’étape suivante consistera à ériger la structure d’acier et l’enveloppe du bâtiment, dont la superficie couvrira 675 mètres carrés. Les travaux d’ingénierie ont été confiés aux consultants BPR, et les plans et devis architecturaux à la firme Bélanger Beauchemin Morency.

 

Nouvelle usine et conduites souterraines

La nouvelle usine comprendra principalement des bassins de coagulation, des réservoirs de produits chimiques, des tamis et trois trains membranaires qui filtreront l’eau. Ces derniers capteront les fines particules qui la rendent impropre à la consommation.

 

Outre la construction de cette usine, qui abritera les bassins au sous-sol et les éléments mécaniques au premier niveau, dont les trains membranaires, il faudra ajouter des conduites souterraines. Celles-ci intercepteront l’eau brute en provenance de la station de pompage, et l’amèneront vers l’usine, puis vers le réservoir existant. Ces conduites franchiront une distance de 70 mètres sous terre.

 

Précisons que Québec paiera les trois quarts des travaux associés à ce projet, tandis que les municipalités de Grande-Rivière et de Sainte-Thérèse-de-Gaspé défraieront la différence. Le tout nécessitera des investissements de 14 millions $.

 


Cet article est paru dans l’édition du jeudi 10 janvier 2013 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !