Une nouvelle classe de ciment, dite « ciment portland au calcaire (CPC) », est appelée à devenir un produit de grande consommation en Ontario et au Québec. Le ministère des Affaires municipales et du Logement de l'Ontario a en effet annoncé l'inclusion du CPC dans le Code du bâtiment de l'Ontario récemment, et la Régie du bâtiment du Québec l'a approuvé comme solution de rechange au ciment à usage général (GU). Les cimenteries de Holcim (Canada) inc. à Mississauga (Ontario) et à Joliette (Québec) produisent déjà du CPC et en ont fourni pour des essais en clientèle menés par des fournisseurs de béton prêt à l'emploi et des fabricants de produits en béton dans l'une et l'autre province.
Le CPC offre de grands avantages sur les plans de la construction durable et de la protection de l'environnement. Sa fabrication produit moins de gaz à effet de serre, entraînant notamment une baisse de 10 % des émissions de CO2. Ces réductions tiennent à la substitution de calcaire, dans une proportion pouvant atteindre 15 %, au clinker entrant normalement dans la composition de ciment portland. Le CPC présente en outre une résistance comparable à celle du ciment de type GU et peut comporter une quantité d'ajouts cimentaires équivalant à celle de ce ciment.
Selon Holcim Canada, l’industrie des matériaux de construction s’efforcerait de faire reconnaître le CPC dans le cadre du système d’évaluation LEED.
Le CPC est approuvé par l'Association canadienne de normalisation (normes CSA A3001 et A 23.1) et est inclus dans le Code national du bâtiment du Canada depuis le 29 novembre dernier. La Régie du bâtiment du Québec l'a approuvé comme solution de rechange au ciment de type GU le 15 février. Il a été intégré au Code du bâtiment de l'Ontario le 17 février.
Source : Holcim Canada