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D’importants travaux de restauration seront réalisés au cours des prochains mois au pavillon Hélène-de-Champlain. Le Hélène-de-Champlain est un bâtiment patrimonial régi par le Règlement sur la constitution du site du patrimoine de l’île Sainte-Hélène, en vertu de la Loi sur les biens culturels. Dans ce contexte, la Ville de Montréal doit assurer le maintien de son intégrité. Le bâtiment est présentement non conforme aux exigences de sécurité, de salubrité et d’exploitation selon le Code du bâtiment.
« À l’aube du 50e anniversaire d’Expo67 en 2017, la restauration de l’édifice Hélène-de-Champlain devenait essentielle ; il s’agit d’un des joyaux du patrimoine bâti du parc Jean-Drapeau que nous devons remettre en valeur et rendre accessible à nos millions de visiteurs. Par ailleurs, la reprise du chantier nous permettra de lui donner une seconde vie, d’attirer un exploitant de calibre international et de conclure une entente qui générera un important rendement de notre investissement », d’expliquer Daniel Blier, directeur général de la Société du parc Jean-Drapeau.
Des travaux essentiels et urgents
Datant de la fin des années 30, l’immeuble n’a jamais fait l’objet de rénovations majeures, mis à part certains travaux effectués en prévision de l’Expo 67. Les travaux qui débuteront cet hiver consistent en la restauration de l’enveloppe du bâtiment, la mise aux normes et le réaménagement des services mécaniques, de la plomberie et de l’électricité, l’installation d’un système de protection incendie ainsi que de matériaux et d’équipements mécaniques déjà acquis (fenêtres, ascenseurs, etc.). Les aires de services seront également réaménagées de façon à permettre à un éventuel promoteur de procéder à des améliorations locatives et d’exploiter un restaurant dans le bâtiment.
Un chantier d'une durée de 10 mois
Le comité exécutif a autorisé la Société du parc Jean-Drapeau, gardien de ce vestige, à octroyer un contrat de 7,46 millions $ à la firme Les Entreprises QMD, dont le chantier s’échelonnera sur 10 mois. La totalité des travaux est évaluée à 16,2 millions $. Or, la somme de 8,7 millions $ a déjà été engagée en 2010, principalement dans la réfection de l'enveloppe du bâtiment.
Source : Ville de Montréal
