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En ce Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail, la CSD Construction se dit encore déçue du trop grand nombre de victimes reliées à la construction. L’industrie la plus meurtrière au Québec en 2019 avec 55 décès.
Les données de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) démontrent que cela représente le tiers des décès liés au travail, tous secteurs confondus. Les chutes en hauteur, de même que l’exposition à des substances toxiques ou à un environnement nocif, restent les principales causes de ceux-ci.
Ces chiffres annuels pointent également vers une augmentation des accidents de travail dans l’industrie, et ce pour une 4e année consécutive. C’est une hausse de 11,5 % par rapport à 2018, ce qui représente une augmentation de près de 35 % par rapport à 2016. Le taux d’incidents par mille travailleurs y demeure d’ailleurs en hausse, et ce, depuis 2016.
« Ce qui est préoccupant, c’est que l’on constate une croissance des accidents provenant des contacts avec objets et équipements (par exemple, un travailleur qui se fait frapper par un camion), de même que de ceux résultant de chutes et de réactions du corps et d’efforts. On a tendance à en conclure que les accidents dans la construction proviennent de situations plus à risque que dans les autres secteurs d’activité et qu’il y a probablement des problèmes en termes d’organisation sécuritaire du travail et d’intégration des nouveaux travailleurs », explique Carl Dufour, président de la CSD Construction.
Quelque 120 personnes sont décédées en 2019 de l’amiante, pour un total de près de 1200 en 10 ans. Mais sur une note plus positive, les statistiques de la CNESST montrent que les travailleurs de la construction ont subi moins de maladies professionnelles.
Source : CSD Construction
