Un nouveau plan pour un meilleur accès à l’alternance travail-études

« L’alternance travail-études en construction a fait ses preuves et connaît une croissance importante : en 2024-2025, on compterait 406 nouvelles inscriptions qui permettraient l’ajout de 18 cohortes aux 9 qui sont déjà en cours depuis 2023-2024 (205 étudiants et étudiantes) », affirme la PDG de la Commission de la construction du Québec, Audrey Murray.

Ce plan d’action comporte six mesures et s’articule en trois axes, soit le soutien au déploiement de l’alternance travail-études, la promotion et l’accessibilité ainsi que le soutien financier. D’une durée de cinq ans, il est appelé à évoluer au fil de son déploiement, en tenant compte de l’évolution des besoins.

Un programme qui répond à des besoins

Ce type de formation permet aux étudiants de rapidement confirmer leur choix de carrière et de mettre en pratique leurs apprentissages sur les chantiers, optimisant une rétention nécessaire des nouveaux travailleurs dans le milieu.

« Le Québec a besoin de 17 000 nouveaux travailleurs et nouvelles travailleuses, en moyenne, chaque année. Or, deux des grands enjeux auxquels nous sommes confrontés sont la rétention et le manque de personnes diplômées; 30 % de la main-d’œuvre nous quitte après cinq ans et 70 % de ceux et celles qui se joignent ne sont pas diplômés. L’alternance travail-études est en ce sens une des solutions porteuses pour inverser ces tendances », explique Audrey Murray.

Source : Commission de la construction du Québec