Le nouveau centre de découverte et de services du parc national de la Yamaska a été inauguré cette semaine, en même temps que le dévoilement du plus récent Parc Parcours du réseau Parcs Québec.
Ces travaux de construction, auxquels s'ajoute la rénovation des bâtiments de service existants, marquent la fin de toute une série de projets essentiels, menés au parc au cours des trois dernières années, afin d'assurer la mission de conservation et d'éducation de ce territoire protégé et d'améliorer son accessibilité. Ces travaux ont représenté des investissements de 5,05 millions $ de la part du gouvernement du Québec.
5 M$ investis au parc national de la Yamaska
Le territoire du parc national de la Yamaska est composé de trois principaux éléments : la rivière Yamaska Nord, le plan d'eau qu'elle crée, soit le réservoir Choinière, et la mosaïque végétale qui l'entoure. Les 5 millions $ investis au cours des trois dernières années ont principalement permis de procéder à la mise en valeur du secteur de la plage du réservoir Choinière. Ces travaux consistent en :
- la construction d'un tout nouveau centre de découverte et de services, l'aménagement d'un amphithéâtre extérieur de 80 places et la réalisation des composantes de Parc-Parcours - 3,25 millions $;
- la rénovation des bâtiments de services et du bloc sanitaire - 600 000 $;
- la construction à venir de 10 unités d'hébergement « quatre saisons », dotant ainsi le parc d'une nouvelle dimension attractive - 1,2 millions $.
Construction et développement durable
Au moment de la planification, de la conception et de la construction d'un centre de découverte et de services, il y a d'abord la nécessité de tenir compte de l'esprit des lieux tant dans le site d'implantation des bâtiments que dans l'architecture et les matériaux choisis. Le centre de découverte et de services du parc national de la Yamaska respecte en tout point cette philosophie. Il s'intègre à merveille au paysage et compte, parmi les préoccupations environnementales qui ont guidé sa réalisation, les mesures suivantes :
- l'utilisation de matériaux à faibles émissions (COV) ;
- la réduction de la consommation d'énergie par la construction d'une enveloppe de bâtiment performante ;
- la configuration de toiture contrôlant l'entrée du soleil direct et tempérant l'intérieur du bâtiment ;
- l'utilisation du bois massif pour la structure contribuant à l'amélioration du bilan des émissions de GES ;
- l'implantation de surfaces végétales à proximité du bâtiment pour maximiser le phénomène d'évapotranspiration et pour favoriser le rafraîchissement de l'air durant l'été.