Les gouvernements du Québec et du Canada ont annoncé leur appui à un projet d'infrastructure verte à Québec. Ce projet représentera un investissement global de près de 57 millions $ et créera plus de 450 emplois directs et indirects dans la région. Pour sa réalisation, le gouvernement du Canada contribue jusqu'au tiers des coûts admissibles, soit un montant pouvant atteindre 16 577 504 $. La contribution du gouvernement du Québec, de l'ordre de 17,7 millions $, s'ajoute à celle du milieu municipal.
Le projet de Québec consiste à la construction d'un système de traitement des matières organiques comprenant des installations de biométhanisation et de compostage. Il permettra de traiter 85 000 tonnes de matières organiques qui, jusqu'ici, étaient en grande partie incinérées. La technologie de biométhanisation transforme les matières résiduelles organiques en biogaz, une énergie verte qui permet de remplacer des énergies fossiles, soit comme biocarburant pour les véhicules, soit comme biocombustible pour le chauffage.
Le projet de construction d'un système de traitement des déchets organiques à Québec est également connu sous le terme de système de digestion anaérobie des matières organiques. Le procédé de digestion anaérobie consiste en une décomposition des matières organiques en absence d'oxygène. Cette décomposition produit principalement du dioxyde de carbone et du méthane sous forme gazeuse.
Ce projet permettra de traiter les résidus alimentaires provenant des secteurs résidentiel et commercial de l'agglomération de Québec dans un digesteur anaérobie. Cette technologie permet de transformer les déchets organiques en biogaz, un produit qui pourrait être utilisé comme source d'énergie, comme carburant de véhicule ou encore pour alimenter le réseau gazier.
Le projet comprend également l'aménagement d'un centre de compostage ouvert en périphérie de la ville où les résidus issus de la digestion anaérobie et les résidus verts provenant des collectes saisonnières seront valorisés. Grâce à ce projet, il sera possible de traiter près de 85 000 tonnes de matière organique par année.
Source : Gouvernement du Québec