Alors que plusieurs travailleurs et travailleuses de la construction se sont réunis devant l’Assemblée nationale pour protester contre l’adoption imminente d’une loi spéciale, les associations font part de leurs propositions.
Rappelons que l’Alliance syndicale de la construction (ASQ) a fait savoir qu’elle refusait les offres finales qui ont été déposées par les associations patronales dans tous les secteurs de l’industrie de la construction.
L’Association de la construction du Québec (ACQ) a déposé une proposition finale qui rencontre les exigences des syndicats. En matière de conciliation travail-famille, l’ACQ propose que l’ensemble des salariés puissent bénéficier de la semaine de quatre jours. Au niveau de l’augmentation salariale, une hausse de 1,85 % a été proposée pour la première année et de 2 % pour les années subséquentes. Par ailleurs l’Association a dû renoncer à l’implantation de nouvelles plages horaires et à la reprise volontaire des travaux le samedi à taux simple en cas d’intempéries.
L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) s’est retirée de la table de négociation du secteur résidentiel après avoir déposé une offre finale. L’APCHQ estime qu’elle est allée le plus loin possible sur la question des augmentations salariales. Elle a offert une augmentation moyenne de 1,9 % pour les quatre prochaines années et une bonification des frais de repas, chambre et pension, en plus de l’ajout de deux primes salariales qui n’existaient pas jusque-là dans le secteur résidentiel. L’Association estime avoir fait des propositions honnêtes et constructives, qui auraient pu établir les bases d’une entente.
Sources : CSN, ACQ, APCHQ et FTQ-Construction