Marie Gagnon

La construction du Soulangeois, un projet résidentiel d’une valeur de 40 millions $ à Coteau-du-Lac, s’est amorcée à la mi-mars avec le coup d’envoi de la première phase. Cette phase inauguratrice, dont les premières unités seront livrées en juillet prochain, comprendra au final 72 portes, dont quatre blocs de cinq copropriétés et six blocs de six copropriétés, ainsi que quatre immeubles réunissant chacun quatre maisons de ville. Les immeubles en copropriété compteront trois niveaux hors sol, tandis que les maisons de ville s’élèveront sur deux niveaux et demi.

 

Comme le rappelle François Ringuette, un des instigateurs du projet avec Rémy Leblanc et Yves Loiselle, Le Soulangeois se veut un projet d’habitation intégré qui comprend en tout la construction de 68 maisons de ville et de 132 copropriétés d’ici 2016. « On vise une clientèle de premiers acheteurs et de nouveaux retraités, dit-il. Les logements offriront entre 1 000 et 1 200 pieds carrés de superficie. Il y aura également des lofts de 1 300 pieds carrés. Les unités seront vendues entre 155 500 $, pour un logement de deux chambres à coucher, et 169 500 $, pour trois chambres à coucher. »

 

Il précise que le projet s’inscrit dans un cadre enchanteur, qui devrait attirer les amoureux de la nature et les adeptes de plein air. Le Soulangeois occupe en effet le site de l’ancien camping Seigneurie-de-Soulanges, dont la superficie s’étend sur 750 000 pieds carrés. Sa limite nord, définie par la rivière Delisle, sera parcourue par un sentier pédestre qui rejoindra le sentier riverain existant. Le projet sera également raccordé à la piste cyclable qui relie les municipalités de Pointe-des-Cascades et de Rivière-Beaudette.

 

Pour que le projet s’insère harmonieusement dans son environnement, François Ringuette et ses associés ont confié à l’architecte paysagiste Chantal Tremblay, de la coopérative d’aménagement Ici et là, le mandat d’aménager le site. Autant que possible, les arbres matures et en santé seront préservés, sinon ceux dont le diamètre n’excède pas 12 pouces seront déplacés, s’ils nuisent aux activités sur le chantier. Le plan d’aménagement prévoit également le boisement de la bande de terrain donnant sur la route 338, en face du canal de Soulanges.

 

Le développement du Soulangeois étant soumis à de nouvelles règles en matière d’urbanisme et d’environnement, ses promoteurs ont été amenés à faire certaines concessions. « Pour ne pas contaminer la rivière, on doit prévoir des bassins de rétention pour contenir les eaux de ruissellement, mentionne François Ringuette. Aussi, histoire de préserver le milieu humide, les autorités ne permettent pas la construction à moins de 45 mètres de la limite des hautes eaux de la rivière. »

 

Le secteur étant de plus visé par un Plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), le design des immeubles devait aussi respecter certaines conditions. Selon les plans conçus par l’architecte Julie Dagenais, de Châteauguay, les immeubles se distingueront par une architecture champêtre et un revêtement de brique. « On a également prévu l’installation de conteneurs Molok pour les ordures ménagères, la collecte sélective et le compostage, ajoute François Ringuette. Ces conteneurs, de fabrication européenne, ont l’avantage d’être enfouis en partie dans le sol. Ils sont donc peu visibles. »

 

Le projet, qui s’est enclenché en janvier par des travaux d’infrastructure, avance selon l’échéancier établi. Deux immeubles en copropriété sont présentement en voie de construction. Du côté des maisons de ville, l’on s’affaire à pieuter le sol le long de la rivière, où le roc se situe à une profondeur de 15 pieds. Parallèlement, les ventes progressent bien. Depuis l’ouverture du bureau de vente, au début de mars, une dizaine de logements se sont envolés.