Travaux d’infrastructures majeurs à Rimouski

Par François G. Cellier

La Ville de Rimouski complète actuellement des travaux visant la bonification de son approvisionnement en eau potable. Ces améliorations concernent également le district Le Bic. L’ensemble des travaux, qui se chiffrent à 26,7 millions $, sont rendus possibles en vertu du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM). Ils découlent du règlement sur la qualité de l’eau potable, instauré en 2000 par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP).

 

Divisé en trois enveloppes, la première étape du projet (8,4 millions $) s'est amorcée en 2009 et  terminée en novembre 2011. Elle portait sur la mise aux normes des installations de production d’eau potable de Rimouski. Quatre puits ont été construits lors d’un premier lot par Bernard Lizotte & Fils, pour la somme de 1,4 million $. BPR en a assumé le volet ingénierie. Aménagés dans le secteur des chutes et du barrage Neigette, à Saint-Anaclet, ils viennent s’ajouter aux deux existants.

 

Alimentation en eau ininterrompue

« Pendant leur construction, nous avons pu terminer la conception et l’ingénierie des appels d’offres du second lot (7 M$), qui consistait à construire des bâtiments de service associés aux nouveaux puits, la mécanique de procédés, les raccordements électriques et la modernisation des systèmes de télémétrie et contrôles », indique Rémi Fiola, ingénieur et responsable des services techniques à la Ville de Rimouski. Le principal défi du lot 2, qui a été pris en charge par la firme d’ingénierie Genivar et le constructeur les Entreprises G N P, consistait à mettre en service les nouveaux équipements, sans jamais interrompre l’alimentation en eau.

 

Une seconde enveloppe de 11,9 millions $, destinée à des travaux qui ont débuté en avril 2012, permettra d’acheminer cette eau potable du district Sacré-Cœur, à Rimouski, au district Le Bic. Près de 12 kilomètres de conduites sont maintenant enfouis sous terre. « Il ne reste que quelques centaines de mètres à parcourir pour compléter le tout, d’ici la mi-septembre », indique Rémi Fiola. Depuis le début de l’été, quatre équipes de travail ont procédé simultanément à l’installation de ces conduites. « Il le fallait, en raison de l’ampleur du projet et des échéanciers imposés », ajoute-t-il. Des surpresseurs (pompes) et divers autres équipements sont également en cours d’installation. Les pompes, qui achemineront l’eau vers le district Le Bic, devront respecter différents débits d’eau, selon un approvisionnement de jour ou de nuit. La mise en service de ces nouveaux équipements devrait avoir lieu avant Noël 2012 », d’ajouter Rémi Fiola.  

 

Un échéancier respecté malgré les surprises

L’ensemble des travaux liés à la seconde étape se déroulent dans les délais prescrits. Mais comme pour la plupart des projets de ce genre, il y a eu des surprises, par exemple l’apparition d’un énorme ponceau en béton pendant le parcours. « Nous projetions de passer les conduites par-dessus cette structure, mais il était finalement préférable d’y aller par-dessous, afin d’obtenir les hauteurs de protection adéquates contre le gel », d’expliquer Rémi Fiola.

 

Une troisième enveloppe de 6,4 millions $ est dédiée, quant à elle, au remplacement de quatre kilomètres d’aqueducs et d’égouts dans le district Le Bic. Deux phases totalisant 5,5 millions $ ont été réalisées en 2011 et en 2012, tandis que la troisième et dernière (1,1 M$) aura lieu pendant l’été 2013. Les firmes Dessau et BPR ont obtenu les mandats d’ingénierie pour ces lots, et un appel d’offres sera lancé cet hiver pour sélectionner l’entrepreneur en construction. Ce dernier complétera la dernière phase liée à cette troisième étape.

 


Cet article est paru dans l’édition du vendredi 31 août 2012 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !