COVID-19 et construction

Le Gouvernement du Québec accélérera quelque 200 projets d’infrastructures sur le territoire de la province, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et du transport collectif. Un projet de loi qui vise à relancer en grande pompe l’économie québécoise et à modérer les contrecoups de la pandémie actuelle.

Le marché de l’habitation subira une récession historique cette année, selon le nouveau rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. L’une des nombreuses incidences économiques de la pandémie.

Depuis la reprise, la CNESST exige que chaque travailleur qui entre sur un chantier remplisse un formulaire en lien avec la COVID-19. Dès l’annonce de cette nouvelle mesure, quelques entreprises spécialisées en logiciels de gestion de projets ont pris la balle au bond afin d’innover en ces temps de changement.

Le Gouvernement du Québec annonce le déploiement de plus de 1 000 agents de prévention provenant de différents ministères et organismes sur le terrain d’une vingtaine de secteurs, dont celui de la construction.

Le projet de construction d’un nouveau bâtiment permettant d’ajouter 70 nouveaux lits à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur, à Terrebonne, passe à la vitesse grand V. Dans le contexte actuel de pandémie, sa réalisation, initialement prévue à l’automne, vient d’être entamée.

Les ministres Jean Boulet et Pierre Fitzgibbon visitaient ce matin un chantier de l’entreprise Construction Michel Gagnon, à Trois-Rivières. Signe que le grand jour est arrivé pour l’industrie, qui reprend des activités désormais teintées de nombreuses normes de sécurité.

Afin de soutenir les entrepreneurs en rénovation en vue de leur retour au chantier, le 11 mai, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) publie un guide qui leur est destiné.

Consciente des conséquences qu’aura eues cette longue période d’arrêt des travaux sur le réseau routier, Bitume Québec affirme toutefois être fin prête pour la reprise complète des activités, le 11 mai, à l’instar de l’industrie du bitume, du pavage et de l’entretien des routes.

Le 11 mai, tous les chantiers de la province bourdonneront à nouveau d’activité. Mais cette reprise, aussi souhaitée que souhaitable, n’annonce pas pour autant le retour à la normale.

Les chantiers résidentiels ayant repris la semaine dernière, l’organisme Garantie de construction résidentielle (GCR) a fait le tour des unités qui sont sous sa supervision, pour constater que la grande majorité des chantiers ne présentent pas de problématiques sérieuses.

La Commission de la construction du Québec (CCQ) confirme que l’ensemble des activités de perfectionnement qui figuraient au calendrier de formation entre le 13 mars et le 30 juin 2020 sont annulées. Prolongeant ainsi la validité du certificat de compétence de certains travailleurs.

Qui dit reprise des chantiers dit également réouverture des comptoirs de permis. À Montréal, ceux-ci reprendront partiellement et sur rendez-vous, entre le 4 et le 11 mai, selon les arrondissements.

C’est dans le positivisme que les associations de l’industrie ont accueilli l’officialisation de la reprise des chantiers. Celles-ci appellent toutefois à la prudence, invitant entre autres les travailleurs et travailleuses à respecter le Guide COVID-19 - Chantier de construction.

L’industrie de la construction reprendra. Il s’agissait de savoir quand, et le Gouvernement du Québec a finalement identifié lors de son point de presse d’aujourd’hui la date du 11 mai pour une relance complète des activités.

L’exercice du scrutin syndical 2020 sera maintenu, mais la période de maraudage, qui se tiendra du 1er au 31 mai prochains, devra se faire dans le respect de la distanciation sociale et des autres consignes émises dans le cadre de la pandémie. La Direction de la santé publique a d’ailleurs formulé quelques recommandations.

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation, sera de passage dans la communauté Ensemble pour la construction, cette semaine, pour parler du plan de relance économique du Québec, y compris des mesures prévues pour le secteur de la construction.

Le conseil d’administration de l’Association de la construction du Québec (ACQ) a un nouveau président, Jean-François Arbour. Et celui-ci affirme que la relance économique devra passer par l’innovation au sein de l’industrie.

C’était jour de rentrée pour le secteur de la construction résidentielle le lundi 20 avril dernier. Et le courage démontré par ses travailleurs et travailleuses de retour sur les chantiers n’est pas passé sous silence, alors que le premier ministre leur a dédié ses remerciements du jour, hier.

Medicom bénéficiera d’un prêt de quatre millions de dollars de la part du Gouvernement du Québec pour accélérer la construction d’une usine qui produira des dizaines de millions de masques N95 et chirurgicaux de niveau 3.

Quelques précisions ont été apportées au Guide de la CNESST concernant les tâches ne pouvant être réalisées en respectant les deux mètres de distance entre travailleurs.

L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) et les associations hôtelières de Montréal et de Québec s’associent pour proposer des logements temporaires à tarif préférentiel, en cas de retard de livraison.

Lowe’s Canada, un acteur du secteur de la rénovation résidentielle comptant plus de 475 magasins corporatifs et affiliés au Canada, annonce un investissement philanthropique d’un million de dollars pour appuyer ses associés et les communautés du pays touchés par la pandémie.

C’est au tour de l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec de saluer la publication du nouveau guide de la CNESST. Et devant la reprise des travaux du secteur résidentiel, elle considère que le secteur génie civil et voirie devra être le prochain à se mettre au travail.

L’Association des inspecteurs en bâtiments du Québec (AIBQ) travaille à établir les nouvelles règles que devront respecter ses membres en lien avec la pandémie. C’est pourquoi elle planche sur un cours spécifiquement destiné à la situation actuelle, en collaboration avec l’École polytechnique.

Réjouie à l’idée d’une réouverture imminente des chantiers résidentiels et de la création d’un guide de la CNESST pour encadrer leur relance, l’APCHQ établit une stratégie de soutien pour ses membres en vue du 20 avril prochain.

La construction résidentielle étant désormais considérée comme un service prioritaire, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), de concert avec les acteurs de la construction, a élaboré le Guide COVID-19 sur les bonnes pratiques à adopter.

Le ministre Jean Boulet confirme que les chantiers de construction résidentielle sont maintenant inclus dans la liste des services et activités prioritaires. Les travaux permettant de compléter les livraisons d'unités prévues au plus tard le 31 juillet 2020 seront donc autorisés à compter du 20 avril prochain.

Crise sanitaire ou pas, l’Association de la construction du Québec (ACQ) région de Québec continuera d’assurer la tenue de ses Petits-déjeuners gratuits de l’entrepreneur, désormais en formule WebCafé. Et adaptation oblige, elle s’associe à une entreprise locale pour fournir le café aux participants.

Puisqu’une suspension de ses activités au-delà du 14 avril 2020 serait plus problématique qu’une reprise, le Bureau des soumissions déposées du Québec (BSDQ) reprendra finalement le flambeau à compter de cette date, en télétravail.

La décision de garder tous les chantiers ouverts pour les projets de construction fédéraux à travers le pays en est une qui plait à l’Association canadienne de la construction. À condition que les protocoles de santé et de sécurité liés à la COVID-19 y soient respectés.

Financer la formation pour aider les entreprises à traverser la crise. Voilà ce que propose le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre du PACME, qui bénéficiera d’un montant de 100 millions de dollars.

La pause se prolongera jusqu’au 4 mai prochain pour tous les entreprises et services jugés non essentiels. Ce qui inclut évidemment les chantiers de construction.

De nouvelles mesures temporaires en matière de gestion contractuelle ont été mises en place par le gouvernement pour encourager les municipalités à poursuivre leurs projets en cours et du même coup contrer les impacts économiques dus à la crise du COVID-19.   

La FTQ-Construction et l’Inter ne pencheraient finalement pas en faveur de l’annulation des vacances de la construction et de l’avancement des chèques de vacances.

Un sondage réalisé par l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) révèle que 60 % des entreprises du secteur de la construction et de la rénovation résidentielles craindraient pour leur survie si la fermeture des chantiers perdurait pendant deux mois.

Le Bureau des soumissions déposées du Québec ayant annoncé la suspension de ses activités, tous les projets dont la date de dépôt était prévue entre le 25 mars et le 9 avril 2020 ont maintenant une date de dépôt « indéterminée ».

Bien que les chantiers du Québec soient présentement en pause, la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec se fait proactive en instaurant deux comités.

La Ville de Terrebonne traite une demande d’agrandissement pour l’hôpital Pierre-Le Gardeur en raison de la pandémie mondiale et du contexte d’urgence sanitaire.

Le milieu de l’architecture québécois se mobilise pour faire face à la crise en publiant un guide pour mieux y faire face.

L’Association canadienne de la construction demande à ses associations partenaires de faire appel à ses entreprises membres afin de recueillir du matériel de protection.

Le Gouvernement de l’Ontario a lui aussi établi une liste de services essentiels qui demeureront en activité malgré la crise. Une liste qui, contrairement à celle du Québec, inclut l’industrie de la construction.

Bien que l’industrie de la construction verra ses chantiers arrêtés pour les trois prochaines semaines, certaines interventions d’urgence seront permises. La liste des services et activités prioritaires publiée par le Gouvernement du Québec fait état de quelques exceptions.

L’Association a pris acte de la demande du premier ministre, annonçant la fin des chantiers pour ses membres dès 23 h 59 aujourd’hui. Elle rappelle toutefois l’importance de statuer sur les travaux urgents.

Le Québec sera « sur pause » pour les trois prochaines semaines, et les chantiers de construction n’y échapperont pas.

Alors qu’un arrêt des chantiers vient d’être décrété au Québec, mais toujours pas à l’échelle du pays, l’Association canadienne de la construction demande au Gouvernement du Canada de prendre les mesures appropriées pour en assurer le cadre.

Arrêter les chantiers ou non en ces temps de pandémie, voilà une question qui divise. La CSD Construction a posé celle-ci à ses membres dans le cadre d’un sondage.

Les chantiers doivent rester ouverts. C’est ce qu’a déclaré François Legault en point de presse ce midi, affirmant au passage que s’il y a bien un secteur économique qui peut continuer de fonctionner durant la crise, c’est celui de la construction.

La CSN-Construction reconnait la réactivité des autorités publiques dans le cadre de la crise actuelle. Elle estime toutefois que ces mesures reflètent un certain retard en matière de santé et de sécurité dans l’industrie.

À défaut d’avoir vu leur demande d’arrêt des chantiers être entérinée par le gouvernement, les associations syndicales voient tout de même celle-ci trouver écho dans la sphère politique.

Les associations patronales insistent plutôt sur la mise en place immédiate de mesures de contrôle.

Des produits tels que cuves, distributeurs de savon, robinets, seaux de récupération et matériel d’entretien viendront ainsi favoriser l’hygiène sur les chantiers.

Comme au Québec, certaines organisations professionnelles du secteur de la construction demandent l'arrêt temporaire des chantiers en France.

Sont rassemblées dans ce guide toute une gamme de procédures et de recommandations visant à réduire les risques de transmission du virus.

La FTQ-Construction et l’Inter somment le gouvernement provincial de suspendre temporairement les activités sur les chantiers en sol québécois.

Plusieurs entreprises de l’industrie ont annoncé par le biais de leur site web ou des médias sociaux un renforcement de mesures sur leur chantier pour éviter la propagation du virus.

Le nouveau comité formé par la CNESST se réunira deux fois par semaine et aura le pouvoir de faire des recommandations.

Que faire avec un travailleur qui déclare avoir contracté la COVID-19? Faut-il rémunérer ceux qui s’absentent en raison du virus?

L’audience publique qui était prévue pour le 16 mars n’a donc pas eu lieu.

Malgré le maintien des activités de vérification sur les chantiers, la Commission de la construction du Québec se voit contrainte de fermer ses neuf comptoirs de service à la clientèle.