La ministre du Travail, Mme Lise Thériault, accorde toute sa confiance au comité qui est chargé de lui faire des recommandations sur le fonctionnement du nouveau système de référence de la main-d'œuvre dans l'industrie de la construction. Le projet de loi no 33, adopté en décembre dernier, prévoit que ce nouveau système, sous la responsabilité de la Commission de la construction du Québec (CCQ), doit être fonctionnel un an après l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions législatives.
« Je suis très optimiste quant aux résultats des travaux qui s'amorcent. Les discussions, auxquelles ont accepté de prendre part neuf associations patronales et syndicales, se feront sous le signe de la transparence. Tous pourront jouer un rôle actif et proposer des solutions en conformité avec les principes établis dans la Loi. C'est le meilleur moyen de s'assurer que le système saura répondre aux besoins exprimés par les travailleurs et les employeurs », a déclaré la ministre Thériault.
Le projet de loi no 33, adopté à l'unanimité par les députés de l'Assemblée nationale, vise notamment à éliminer le harcèlement et l'intimidation sur les chantiers de construction en confiant la référence de la main-d'œuvre à la CCQ. Les syndicats ne pourront plus référer directement leurs membres aux employeurs, mais ils pourront le faire par l'intermédiaire du système de référence de la CCQ, et conditionnellement à l'obtention d'un permis. Les règles du jeu seront définies par le comité de transition qui remettra son rapport à la ministre du Travail d'ici le 30 avril prochain.
Les organisations qui ont jusqu'à maintenant accepté de participer aux travaux du comité sont les suivantes : la CSD Construction, la CSN-Construction, le Syndicat québécois de la construction, l'Association de la construction du Québec, l'Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec, l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec, l'Association des entrepreneurs en construction du Québec, la Corporation des maîtres électriciens du Québec et la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec. Le comité est complété par des représentants de la CCQ et du ministère du Travail qui en assume la direction et le secrétariat.
« Les membres du comité de transition possèdent l'expérience et l'expertise nécessaires pour jeter les bases du nouveau système de référence de la main-d'œuvre. Leurs recommandations nous permettront de faire adopter un règlement qui reflètera les changements souhaités par la plupart des partenaires de l'industrie et appuyés par la vaste majorité des Québécois », de conclure la ministre Thériault.