En réponse à la demande toujours croissante du marché pour des solutions de construction durable, Lafarge introduisait récemment au Canada une nouvelle offre commerciale de ciment portland au calcaire (CPC). Très utilisé en Europe depuis plus de 25 ans, le CPC est une nouvelle classe de ciment qui procure une performance semblable à celle du ciment portland conventionnel mais qui émet jusqu’à 10 % de moins de CO2.
L’utilisation du CPC est approuvée par l’Association canadienne de normalisation, le Code national du bâtiment du Canada et les codes du bâtiment de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et du Québec. On le fabrique en cobroyant la scorie de ciment portland et une proportion de 6 % à 15 % de pierre calcaire.
Par suite d’un certain nombre d’essais et de nombreux tests, le nouveau ciment GUL contenant jusqu’à 15 % de pierre calcaire, une proportion bien inférieure à la limite européenne de 35 %, procurera des performances comparables à celles du ciment portland ordinaire en termes d’ouvrabilité, de temps de prise, de durabilité et de résistance à tous les âges.
En raison des similitudes de performance et des avantages significatifs de durabilité du produit, Lafarge commencera cette année une transition du ciment portland ordinaire au CPC.
Avec son potentiel de réduction de 10 % des gaz à effet de serre, la production du CPC aux cimenteries Lafarge de Richmond et de Bath pourrait à elle seule réduire les émissions de CO2 de 160 000 tonnes par année, ce qui équivaut à l’élimination de 30 000 voitures sur nos routes. En outre, le béton contenant une combinaison de CPC et de diverses proportions de matériaux cimentaires supplémentaires (à concurrence de 50 %) permettra de réduire encore plus l’empreinte de carbone.