Construction d’une unité de soins palliatifs à l’Hôpital Marie-Clarac

Par Christian Chaloux

L’Hôpital Marie-Clarac des Sœurs de charité de Sainte-Marie s’agrandira substantiellement avec la construction d’une unité de soins palliatifs. Le chantier s’amorcera au début du printemps.

 

La construction de la nouvelle aile de l’hôpital située sur le boulevard Gouin à Montréal-Nord coûtera 28 millions $.

 

L'Hôpital Marie-Clarac est un établissement de soins de courte durée dont la mission est d'offrir des services de réadaptation. Elle s'est vu octroyer un budget récurrent pour 185 lits. Le projet d’une unité de soins palliatifs est en cours de financement et s'inscrit dans la mission de la Communauté des Sœurs de Charité de Sainte-Marie, propriétaire de l'établissement actuel.

 

Le chantier est amorcé depuis quelques semaines avec la construction d’une nouvelle salle d’électricité érigée en annexe du bâtiment actuel. Cette future chambre des pouvoirs permettra d’alimenter l’hôpital actuel et la nouvelle aile.

 

L’unité de soins palliatifs sera construite sur le terrain du stationnement. Le chantier sera en ébullition au cours des deux prochaines années.

 

Le projet est présentement à l’étape de la finalisation des plans et devis sous les bons soins de l’Atelier d'Architecture Saroli-Palumbo de Montréal.

 

Les ingénieurs au projet sont LBHA ingénierie, qui s’occupe de la partie électromécanique du bâtiment et la partie civile a été confiée à la firme Génius, toutes deux situées à Montréal.

 

La gestion du projet et la gérance des comptes au nom de l’Hôpital Marie-Clarac relèvent de Groupe TEQ de Montréal. Le président de l’entreprise, Emmanuel Triassi, a indiqué que le projet de construction sera scindé en différentes phases et il prévoit lancer au minimum deux appels d’offres dans les prochains mois.

 

Un appel d’offres sera publié à la fin de février pour les travaux d’excavation du terrain ainsi que l’érection des fondations. Le projet permettra de construire deux niveaux de sous-sol, qui accueilleront un stationnement souterrain et un mur de rétention, entre autres. Une nouvelle entrée sera aménagée sur le boulevard Gouin.

 

Un second appel d’offres sera lancé au printemps pour l’érection du bâtiment de trois étages qui couvrira une superficie de 11 000 mètres carrés au total. En tout, l’unité de soins palliatifs offrira 24 chambres aux étages et des bureaux administratifs et l’accueil au rez-de-chaussée. Un petit jardin sera aménagé pour le bien-être des patients.

 

L’architecture-design du nouveau pavillon rejoindra sensiblement celui de l’Hôpital Marie-Clarac. L’ossature en béton armé sera recouverte de maçonnerie et d’éléments métalliques.

 

La nouvelle aile comporte l’intégration d’éléments LEED, notamment un toit vert et un système de récupération de l’eau. Selon le budget disponible, il est fort possible que le projet cherche à obtenir une certification LEED minimale, mais aucune décision n’a encore été prise par les promoteurs du projet.

 

Les défis techniques seront nombreux, selon le président de Groupe TEQ. M. Triassi indique que la cohabitation entre un chantier de construction et un hôpital en fonction est le principal défi dans ce projet. Le contrôle de la poussière, le bruit et la vibration seront minutieusement pris en compte tout au long des travaux. L’intégration des machines électromécaniques lors de la connexion avec la nouvelle chambre des pouvoirs sera également un grand défi de coordination. Enfin, l’hôpital est situé près d’un cours d’eau, la rivière des Prairies, ce qui nécessitera une plus grande attention de la part des travailleurs.

 


Cet article est paru dans l’édition du mardi 14 février 2012 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !