COVID-19 : la construction épargnée par les nouvelles mesures de confinement

L’industrie de la construction peut pousser un soupir de soulagement. Le Gouvernement du Québec ne compte finalement pas imposer de nouvelles mesures à ce secteur névralgique de l’économie québécoise.

La Belle Province était, au printemps dernier, un des seuls endroits au monde à avoir fermé ses chantiers. Cette fois, la nouvelle pause de quatre semaines, soit du 9 janvier jusqu’au 8 février 2021, ne devrait pas avoir d’impact significatif sur l’industrie.

 

En conférence de presse le 6 janvier 2021, le premier ministre François Legault demandait simplement aux entrepreneurs de reporter les travaux qui ne seraient pas essentiels. Une décision que salue l’Association de la construction du Québec (ACQ). « La fermeture des chantiers une seconde fois en moins de 12 mois aurait pu avoir des conséquences désastreuses pour l’économie du Québec. Les couts de démobilisation, de mobilisation, les pénalités liées aux retards de livraison, les pertes d’investissements étrangers, la hausse des couts de certains matériaux comme le bois risquaient de mettre une pression à la hausse sur les couts de construction », mentionne Jean-François Arbour, président de l’ACQ.

 

L’Association réitère par ailleurs l’importance du guide des mesures sanitaires pour les chantiers de construction de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) afin de limiter davantage les risques de propagation du virus. Cet outil a permis, selon elle, de présenter un bilan plus que respectable en termes de cas et d’éclosion dans les milieux de travail.

 

À cet effet, des données de l’Institut national de santé publique du Québec publiées en décembre dernier indiquaient que le secteur de la construction représentait 8,6 % du nombre total de milieux de travail en situation d’éclosion au Québec, ce qui en fait le troisième secteur d’activité économique le plus affecté, loin derrière le manufacturier (26,8 %) et le commerce de détail (21,6 %).

 

Sources : Gouvernement du Québec, Association de la construction du Québec et INSPQ