Les infrastructures municipales du Canada sont à risque, alors que plus de la moitié des routes municipales et le quart des réseaux d'eaux usées nécessitent des réparations ou des améliorations importantes. Voilà la principale conclusion qui se dégage du tout premier Bulletin de rendement des infrastructures canadiennes, une étude majeure dévoilée cette semaine par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et trois organismes partenaires de l'industrie.
Le Bulletin, pour lequel on a sondé plus de 120 municipalités représentant 60 % de la population canadienne, indique que plus de la moitié des routes municipales se détériorent sous nos pneus. Une route sur quatre est surchargée, transportant plus de personnes et de biens que sa capacité prévue. Et une station de traitement d'eaux usées sur quatre doit être améliorée ou remplacée pour satisfaire aux nouvelles normes fédérales mises en place cet été, qui coûteront au moins 20 milliards $.
Sans amélioration immédiate ni entretien continu, le coût de réparation ou de remplacement des actifs étudiés explosera au cours de la prochaine décennie.
La FCM s'est associée à l'Association canadienne de la construction (ACC), l'Association canadienne des travaux publics (ACTP) et la Société canadienne de génie civil (SCGC) pour livrer le Bulletin. C'est la première fois qu'un groupe d'intervenants nationaux collabore ensemble pour déterminer l'état et le rendement des infrastructures municipales d'un bout à l'autre du Canada.
On peut consulter la version intégrale du Bulletin, ainsi que les renseignements généraux et les documents d'appoint, sur le site www.canadainfrastructure.ca.