Les investissements en hydroélectricité pourraient créer un million d'emplois-années

Communiqué

Selon une étude commandée par l'Association canadienne de l'hydroélectricité (ACH), les investissements en hydroélectricité pourraient se traduire par plus d'un million d'emplois-années dans le secteur de la construction pour les Canadiens au cours des deux prochaines décennies, répartis dans toutes les régions du pays. Il s'agit d'emplois-années en équivalent temps plein (ETP) ; un emploi-année représente une personne travaillant pendant un an. L'étude, produite par l'école de gestion HEC Montréal, est intitulée Création d'emplois et développement économique : retombées de l'hydroélectricité au Canada.

 

Les projets de production d'électricité actuellement à l'étude pour la période 2011-2030 devraient créer 776 000 emplois-années pour les entreprises de construction et leurs fournisseurs (soit l'équivalent de 38 800 emplois par année pendant 20 ans) ; à cela s'ajoutent 224 000 emplois-années découlant des dépenses accrues des personnes qui, directement ou indirectement, travaillent aux projets.

 

Les auteurs de l'étude ont utilisé le modèle d'entrées-sorties de l'économie canadienne de Statistique Canada pour tester divers scénarios. Les 158 projets potentiels identifiés pour l'étude par les membres de l'industrie regroupent les nouvelles installations ainsi que les travaux sur des installations existantes. L'ensemble des projets nécessiterait des investissements de 127,7 milliards $ et déboucheraient sur une capacité de production de 29 060 mégawatts (MW). Selon ce modèle d'analyse, les travaux de construction et l'exploitation subséquente feraient augmenter le produit intérieur brut (PIB) d'environ 15 milliards $ par année sur l'ensemble de la période de l'étude.

 

Bien que les chiffres d'emplois soient impressionnants, l'étude n'est pas allée jusqu'à quantifier les emplois créés par les investissements dans les infrastructures de transport et de distribution, nouvelles et mises à niveau, qui seraient nécessaires pour acheminer la production hydroélectrique accrue. En outre, ces expansions d'infrastructure pourraient aussi permettre des investissements accrus dans d'autres filières de production d'électricité, comme celles de l'éolien et du solaire ; les retombées en matière d'emplois de ces activités se situent elles aussi hors du mandat de l'étude.

 

Source : Association canadienne de l'hydroélectricité