L’Administration portuaire de Québec fait le point sur le projet Laurentia

À la suite de la dernière période de consultation publique organisée par l’Agence d’évaluation d’impact du Canada qui s’est conclue en décembre dernier par le dépôt d’un rapport provisoire, le Port de Québec a souhaité présenter un mémoire afin de répondre aux principaux enjeux soulevés par l’Agence.

Par ailleurs, dans un souci « de prendre le temps nécessaire pour analyser plus d’une centaine de mémoires déposés dans le cadre de ce processus, d’accroitre le dialogue constructif avec la communauté […] et de bonifier certains éléments avec les Premières Nations concernant notamment l’habitat du poisson », l’administration portuaire a demandé un délai à l’Agence. 

« Les prochaines semaines nous permettront de poursuivre le dialogue avec les groupes et citoyens qui côtoient le territoire portuaire. Il est important pour nous de démontrer l’efficacité des plus récentes mesures d’atténuation qui s’ajouteront à celles déjà envisagées pour le projet Laurentia rendant les impacts résiduels sur la qualité de l’air dans Limoilou plus que négligeables. Ces mesures méritent d’être présentées à ces groupes et à ces citoyens qui se sont impliqués dans le processus de consultation. Chaque étape de ce processus nous a permis d’optimiser notre projet, celle-ci ne fera pas exception », explique Mario Girard, président-directeur général de l’Administration portuaire de Québec.

Le terminal de conteneurs en eau profonde Laurentia vise à offrir une nouvelle autoroute maritime entre l’Asie du Sud-Est et le Port de Québec à compter de 2024 grâce à un investissement conjoint de 775 M$ de Hutchison Ports, du CN et du Port de Québec. Le projet devrait générer 1731 emplois par année durant sa phase de construction.

Source : Administration portuaire de Québec