Un délai accordé par le gouvernement du Québec jusqu'au 1er octobre 2011 pour la signature d'une entente confirmant la transaction a été annoncé par le consortium des investisseurs internationaux qui négocie actuellement une entente d'investissement dans la mine Jeffrey.
Plus de 10 000 mètres de tunnels, galeries et cheminées creusées au coût de 120 millions $ au début des années 2000 avaient été volontairement ennoyées il y a huit ans lorsque le projet de conversion en mine souterraine a été retardé. Ces tunnels et galeries ont été totalement drainés depuis trois mois, au coût de plus de 3,7 millions $ financé par M. Baljit S. Chadha, qui dirige le consortium des investisseurs. Il est possible depuis deux semaines d'inspecter la totalité des galeries.
L'inspection a révélé que moins de 50 mètres de galeries avaient besoin de travaux de consolidation. Le reste des galeries est en parfaite condition, il n'y a aucun problème de stabilité. Ces galeries avaient été construites avec les techniques appropriées de renforcement du roc, notamment par l'utilisation du béton soufflé.
Une fois l'investissement conclu, il sera possible de rouvrir la mine et d'entreprendre les travaux d'extraction de la fibre de chrysotile en quelques mois.
Rappelons que la Mine Jeffrey avait dû ralentir ses opérations d'extraction à ciel ouvert et reporter l'ouverture de la mine souterraine pour cause de difficulté financière en 2003. Afin de terminer les travaux de conversion et de relancer la production, le consortium entend investir environ 83 millions $, dont 25 millions $ en fonds propres et 58 millions $ provenant d'un emprunt qui serait garanti par le gouvernement du Québec.
Le chrysotile est notamment utilisé dans la fabrication de produits en fibrociment (bardeaux, tuyaux, feuilles), pour construire des habitations à faible coût pour des personnes à très faible revenu et pour construire des infrastructures telles des réseaux d'aqueduc et d'égouts.