Un nouveau système d’approvisionnement d’eau à l’aéroport de Sherbrooke

Ces travaux ont nécessité des investissements de l’ordre de 650 000 $ et ont été financés par le Fonds résiduel de l’ancienne CRÉE, la Conférence régionale des élus de l’Estrie, la Ville de Sherbrooke et la Ville de Cookshire-Eaton.

Les équipements en exploitation offrent une capacité de 9 300 litres par jour et peuvent soutenir un débit instantané atteignant 8 400 litres à l’heure. Ce nouveau système d’approvisionnement en eau pourra combler amplement les besoins présents et futurs de l’aéroport.

« Ce nouveau service était attendu depuis une douzaine d’années. Après plusieurs démarches et tests, nous sommes en mesure de combler tous les besoins du personnel sur place, des usagers et usagères et des visiteurs et visiteuses », explique le directeur général de l’aéroport, M. Jean-François Ouellet.

Les installations de l’aéroport de Sherbrooke étant éloignées des infrastructures d’aqueduc et d’égout municipales, les gestionnaires se sont tournés vers l’exploitation d’un puits existant.

Après le processus de recherche d’eau, la réalisation d’une étude hydrogéologique, la préparation des plans et devis et l’obtention des permis et certificats d’autorisation requis, les travaux ont débuté au cours de l’année 2019. Ils consistaient en l’installation d’un système de traitement d’eau dans le Centre de formation et de qualification professionnelle de Cookshire-Eaton, l’aménagement d’une conduite de 385 mètres pour alimenter l’aéroport et l’installation d’un poste de surpression qui permet de distribuer l’eau dans l’aérogare et dans le hangar principal.

Des essais pilotes du système de traitement se sont déroulés depuis quelques mois et les autorisations nécessaires ont été remises le 1^er novembre dernier.

La mise en service de cette infrastructure marque un pas de plus vers la possibilité d’accueillir des entreprises désireuses de s’installer sur le site de l’aéroport et vers l’implantation d’un vol commercial, deux facteurs clés du développement économique de la région.

Source : Ville de Sherbrooke