Pénurie de main-d’œuvre : appuis aux modifications réglementaires proposées

Différentes associations ont déposé leur mémoire à la Commission de la construction du Québec (CCQ) relativement au projet de règlement modifiant le Règlement sur la formation professionnelle de la main-d’œuvre de l’industrie de la construction.

L’Association de la construction du Québec (ACQ) recommande l’adoption par le gouvernement des modifications proposées. Pour l’ACQ, l’amélioration de la réglementation quant à l’accès à l’industrie, la diplomation décroissante, le manque alarmant de compagnons ainsi que la polyvalence et l’efficience sur les chantiers de construction est devenue incontournable. « Notre industrie est appelée à jouer un rôle prépondérant au cours des prochains mois pour relancer l’économie du Québec, mais les défis de recrutement ne doivent pas venir mettre un frein à nos efforts. Avec ces mesures, la CCQ et le gouvernement contribuent à outiller davantage les employeurs afin de pallier le manque de main-d’œuvre dans plusieurs régions du Québec », souligne Jean-François Arbour, ingénieur, président de l’ACQ.

 

Pour sa part, l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) souscrit pleinement aux objectifs recherchés par le conseil d’administration de la CCQ en lien avec l’adoption des huit propositions de modifications réglementaires. Selon elle, le statu quo n’est plus une option. Ainsi, le cadre réglementaire, notamment pour favoriser l’accès à l’industrie, améliorer l’organisation du travail et valoriser la formation dans les centres de formation professionnelle, doit être modifié.

 

Enfin, l’APCHQ se dit satisfaite des huit modifications réglementaires proposées. « Cela fait près de trois ans que l’industrie travaille avec rigueur à trouver des solutions concrètes à la pénurie de travailleurs qualifiés qui afflige notre secteur. L’année 2020 nous a démontré de surcroit que l’industrie est face à un point de rupture où les employeurs ne seront bientôt plus capables de subvenir aux besoins grandissants dans le domaine de l’habitation. Dans ce contexte fragile, nous considérons qu’il est indispensable d’adopter rapidement ces modifications réglementaires. C’est toute la pérennité et l’équilibre d’un secteur qui est en jeu », soutient François Bernier, vice-président principal Affaires publiques à l’APCHQ.

 

Sources : ACQ, ACRGTQ et APCHQ