L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) rend public le rapport sur la consultation portant sur le projet immobilier de l’Îlot Sainte-Catherine Ouest. Il fait aussi de même pour le projet de règlement modifiant la hauteur de construction permise sur l’emplacement du projet immobilier et baissant les hauteurs de construction pour le secteur avoisinant.
Le mandat confié à l’Office par le conseil municipal à l’hiver 2020 visait la tenue de consultations publiques sur le projet de règlement P-04-047-207 intitulé « Règlement modifiant le Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal », lequel comportait deux objets.
Le premier : réduire la densité et la hauteur permises dans le secteur situé entre le boulevard De Maisonneuve, l’axe de la rue Tupper, la rue du Fort et la rue Guy. La hauteur maximale passerait ainsi de 25 à 16 mètres, comme c’est déjà le cas pour le Village Shaughnessy, au sud. Le deuxième : augmenter la hauteur de construction permise, qui passerait d’un maximum de 25 à 45 mètres, afin de permettre la construction du projet immobilier Îlot Sainte-Catherine Ouest, situé au 1920-1946, rue Sainte-Catherine Ouest.
Dans son rapport, l’OCPM rend d’abord compte de la difficulté de mener de front deux objets de modification au Plan d’urbanisme, cette démarche ayant été soit mal accueillie, soit soutenue avec plusieurs réserves.
Ceci amène la commission à recommander de sursoir à la modification proposée et de tenir un débat plus large sur la vision d’aménagement du secteur, incluant la protection et la mise en valeur du patrimoine bâti et culturel, avant de procéder à ladite modification.
En ce qui a trait au projet immobilier, la commission constate un clivage entre les positions prises par les intervenants institutionnels, communautaires ou socioéconomiques globalement favorables au projet, et les résidents du voisinage, qui ne trouvent pas le projet recevable dans sa forme actuelle.
L’organisme y va de diverses recommandations qui visent la taille des logements, recommandant un plus grand nombre d’unités de deux et trois chambres à coucher, plus d’attention au développement durable, une meilleure communication entre le promoteur et les résidents et commerçants voisins, ainsi que des mesures de mitigation d’impact durant le chantier.
Source : Office de consultation publique de Montréal