Bien que le secteur minier soit en pleine croissance au Québec, le taux de fréquence des accidents continue de se maintenir à la baisse, avec une diminution de plus de 75 % de l'ensemble des accidents dans les mines du Québec depuis les 20 dernières années.
Un bilan des performances en sécurité du secteur minier québécois a été rendu public hier par l'Association minière du Québec (AMQ) dans le cadre d'un colloque annuel, à Val-d'Or, réunissant plus de 300 gestionnaires et conseillers en santé et sécurité de toutes les régions minières du Québec.
L'an dernier, il y avait 24 mines en exploitation au Québec. Selon une récente étude du Comité sectoriel de main-d'œuvre de l'industrie des mines (CSMO-Mines), les projections portent à 31 le nombre de mines en exploitation en 2015, et à 35 en 2020. Depuis le début de l'année, le nombre d'heures travaillées a augmenté de 15 % comparativement à la même période l'an dernier.
Ces taux sont calculés sur une base de 200 000 heures de travail, soit l'équivalent du travail effectué par 100 travailleurs sur une période d'un an.
« Pour continuer de maintenir une telle performance en prévention des accidents dans une période où l'industrie embauche beaucoup de nouveaux travailleurs, il devient essentiel de faciliter la transmission des savoir-faire entre les travailleurs d'expérience et ceux qui viennent d'arriver. C'est pourquoi notre Association collabore étroitement avec l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du travail dans un projet de recherche en cours sur l'intégration des nouveaux travailleurs dans les mines », a souligné M. Christian Provencher, président du Comité de santé et prévention des accidents.
Un tableau d’après les données compilées par l'Association paritaire pour la sécurité au travail dans le secteur minier (APSM) est disponible ici.
Source : Comité de santé et prévention des accidents