Il y a un an l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) dévoilait un sondage sur l’ampleur des dommages de la pénurie de main-d’œuvre pour les entreprises du secteur de la construction résidentielle au Québec. L’Association, qui a mené un nouveau sondage auprès des entrepreneurs, dresse aujourd’hui un portrait encore plus sombre.
Les données du sondage révèlent qu’à l’heure actuelle, les effets de la pénurie de main-d’œuvre sont encore tangibles et multiples :
- Sur le plan personnel, 81 % des dirigeants ont augmenté leurs propres heures de travail au chantier, une augmentation de 3 % par rapport au sondage de l’année dernière.
- Pour 78 % des répondants, la croissance de l’entreprise est encore affectée.
- Une proportion de 78 % d’entrepreneurs considère que la productivité organisationnelle est aussi touchée.
- 78 % des entreprises éprouvent encore des difficultés à respecter les délais consentis pour les travaux.
- Dans 78 % des cas, le manque de main-d’œuvre se traduit par un problème de rentabilité.
« Les résultats sont éloquents : rien n’a changé depuis le 29 janvier 2019! La pénurie de main-d’œuvre demeure un frein pour la croissance économique de l’industrie de la construction et la productivité de ses entreprises », commente François Bernier, vice-président principal Affaires publiques à l’APCHQ.
Les solutions concrètes selon l’APCHQ
Les résultats du présent sondage soulèvent des pistes de solution envisageables. Parmi celles-ci, l’APCHQ cite l’ajustement du ratio de compagnons et d’apprentis, la réalisation de tâches connexes à celles de son métier et l’assouplissement des barrières freinant la mobilité de la main-d’œuvre entre les régions lors de situations liées aux catastrophes naturelles.
Source : APCHQ