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Pandémie ou pas, les femmes font de plus en plus leur place dans le domaine de l’ingénierie. C’est ce qu’indique l’atteinte imminente de la barre des 30 % d’étudiantes à Polytechnique, devançant d’une décennie l’objectif canadien.
Le trimestre d’été a vu ses inscriptions bondir de 8,5 %, alors que celui d’automne, dont le processus d’admission est toujours en cours, affiche des statistiques préliminaires encourageantes. De toutes les réponses positives au baccalauréat, 31 % sont le fait de femmes.
Un pourcentage qui coïncide avec l’objectif d’Ingénieurs Canada, qui s’efforce d’accroitre la représentation féminine dans le domaine du génie, et qui vise justement à ce que 30 % des nouveaux ingénieurs en 2030 soient des femmes. Objectif que pourrait bien atteindre Polytechnique, dix ans avant l’heure, dès l’automne prochain.
« C’est une excellente nouvelle, se réjouit Philippe A. Tanguy, directeur général de Polytechnique Montréal. La société a besoin d’une relève créative et innovante. Les femmes, qui représentent la moitié de la population, doivent participer aux avancées scientifiques et à la création des technologies de demain. Au fil des ans, Polytechnique a mis de l’avant plusieurs initiatives afin de permettre aux femmes de se projeter et de s’épanouir dans les études et les carrières en génie. Nous sommes heureux d’en voir les retombées. »
Les professeurs et le personnel s’affairent présentement à la préparation des cours du trimestre d’automne, qui seront en partie donnés à distance. Plus de 250 enseignants ont déjà participé aux webinaires, aux écoles d’été et aux multiples activités mises sur pied par le Bureau d’appui et d’innovation pédagogique de Polytechnique Montréal afin de transformer de façon dynamique leurs cours et leurs activités pédagogiques.
Source : Polytechnique
