Déçue du dénouement de vendredi dernier, la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ) persiste et signe. La loi 61, suivant ses recommandations, aurait pu solutionner nombre d’enjeux, au nom desquels elle compte d’ailleurs revenir à la charge à l’automne.
Aboutissement d’une vingtaine de rencontres de consultation organisées par la CEGQ durant la pandémie et auxquelles ont participé plus de 500 personnes, le mémoire déposé dans le cadre du projet de loi avait plusieurs objectifs.
Celui-ci visait notamment l’adoption d’une loi sur les délais de paiement, la réforme du BSDQ tel que recommandé par la commission Charbonneau, un meilleur accès aux marchés publics pour les PME, l’adoption de mesures concrètes pour l’allègement réglementaire de l’industrie, ainsi que la mise en place d’un cadre qui favorise des modes de réalisation collaboratifs.
Autant d’enjeux que la Corporation dit au cœur de ses priorités, elle qui a l’intention de revenir vers le gouvernement à ce sujet, et ce dès la session d’automne. Plusieurs de ses propositions auraient cependant trouvé leur place dans certains décrets ministériels, communiqués, annonces gouvernementales, ainsi que dans les dispositions du projet de loi no 61, avant son refus.
Outre son propre mémoire, la CEGQ a contribué aux recommandations de certains regroupements de l’industrie, tels que la Coalition contre les retards de paiement dans la construction, l’Alliance de l’immobilier et le Forum d’initiative stratégique de l’industrie de la construction.
Source : CEGQ