Un manque de main-d’œuvre qui s’est accentué pour la construction

Un sondage récemment réalisé auprès d’employeurs et de travailleurs a permis à la Commission de la construction du Québec (CCQ) de prendre le pouls de la relance au sein de l’industrie. Et de constater entre autres que les difficultés de recrutement s’étaient accentuées lors de la dernière année.

En effet, l’enjeu de la main-d’œuvre serait au sommet de la liste de préoccupations de près de la moitié des employeurs, alors que 48 % des répondants estiment que l’intensité des difficultés est plus grande aujourd’hui qu’il y a 12 mois.

 

Les chiffres récoltés par la CCQ démontrent également que 71 % des employeurs qui souhaitaient embaucher des apprentis n’ont pas réussi à combler tous leurs postes, et que le son de cloche est similaire pour 76 % de ceux qui cherchaient à embaucher des compagnons et 77 % de ceux ayant voulu embaucher des occupations.

 

Parmi les autres défis entrevus au lendemain de cette pandémie, notons la qualité et la compétence de cette même main-d’œuvre (39 %), l’augmentation des couts de construction (26 %), la réglementation relevant de la CCQ (24 %), la compétition avec les autres entreprises (22 %), le ralentissement de la cadence de travail (21 %), le respect des mesures sanitaires (21 %), ainsi que les difficultés d’approvisionnement en matériaux (19 %).

 

Concernant le nouveau contexte de travail, la forte majorité des employeurs (94 %) ont déjà repris leurs activités et 64 % d’entre eux croient que les volumes de travail vont soit augmenter, soit rester stables au cours des prochains mois. Plus du tiers disent cependant leur capacité de travail diminuée depuis la reprise, alors que la question d’un possible rattrapage du retard causé par l’arrêt divise (40 % croient être en mesure de le faire et 39 % pensent le contraire).

 

Pour consulter l'ensemble des résultats du sondage de la CCQ, c'est ici.

 

Source : CCQ