Stratégie ministérielle pour la protection du patrimoine religieux au Québec

Communiqué

Le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF) a amorcé l'élaboration d'une stratégie visant à développer une vision claire et partagée des actions en matière de patrimoine religieux au Québec.

 

Depuis plusieurs décennies, le Québec, comme plusieurs autres états occidentaux, subit une baisse de la pratique religieuse traditionnelle qui se traduit par une désaffectation des lieux de culte. Il devient de plus en plus difficile, pour les propriétaires, d'assurer l'entretien des biens mobiliers et immobiliers, autrefois assumé par les fidèles.

 

Les différents programmes mis en place par le MCCCF depuis 1995  l'ont amené à verser près de 257 millions $ pour soutenir l'inventaire, la protection et la restauration du patrimoine religieux. Ces sommes ne semblent plus suffire. Il faut donc imaginer de nouvelles façons d'assurer la protection de ces biens patrimoniaux, aussi bien par des programmes publics locaux, régionaux et nationaux que par des contributions privées.

 

Le MCCCF prévoit déposer, à l'automne 2012, une stratégie portant sur les orientations à prendre dans le domaine du patrimoine religieux au Québec. Ces orientations devront s'inscrire dans le mandat propre du MCCCF établi par sa loi constitutive et prendre acte des catégories diverses de biens culturels qu'on voudra protéger. Dans ce contexte, la ministre Christine St-Pierre a confié un mandat spécial à Gérald Grandmont, un spécialiste en patrimoine et en politiques culturelles, soit d'accompagner le MCCCF dans cette démarche. M. Grandmont a accepté de collaborer à ce projet ministériel d'envergure.

 

La protection, la préservation et la mise en valeur du patrimoine religieux concernent un grand nombre de parties prenantes. La stratégie que le MCCCF s'apprête à développer tiendra compte de l'engagement de tous et de chacun, ce qui suppose des rôles repensés pour le MCCCF, les autorités religieuses, les villes, les groupes d'intérêts privés et les citoyens.

 

Source : Gouvernement du Québec