Des travaux de protection des berges à Sainte-Luce

Une analyse de risques réalisée antérieurement avait mis en lumière la grande vulnérabilité des bâtiments et des infrastructures situés sur la route du Fleuve Est. L’analyse subséquente, s’intéressant aux solutions envisageables, a conclu à la mise en place d’une recharge de plage avec du granulat arrondi.

L’entente conclue verra ainsi à la réalisation des étapes préalables à la phase I (protection), pour le cout maximal estimé de 2,5 millions de dollars (M$). Au terme des travaux de protection et d’atténuation de la phase 2, ce sont quelque 142 bâtiments commerciaux et résidentiels, en plus de 1,9 kilomètre de route ainsi qu’une partie du réseau d’aqueduc et d’égouts qui seront mieux protégés des risques d’érosion et de submersion côtières. La valeur de ces bâtiments et infrastructures s’élève d’ailleurs à près de 23 M$.

Des ententes ont également été conclues entre le ministère de la Sécurité publique et l’Université du Québec à Rimouski pour financer deux projets à hauteur de 1,8 million de dollars. L’un visant à modéliser et à cartographier des zones exposées à la submersion côtière dans la région de Sept-Îles à des fins d’aménagement du territoire, l’autre à développer un système de prédiction des niveaux d’eau.

Deux projets qui permettront de répertorier les secteurs susceptibles d’être touchés par la submersion côtière durant les tempêtes aux îles de la Madeleine et ailleurs au Québec maritime et, ainsi, de fournir des renseignements supplémentaires aux intervenants d’urgence sur le terrain.

Source : Cabinet de la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique