La confiance est essentielle à l’établissement d’une solide relation d’affaires. Au sein de Syscomax, elle se construit un projet à la fois.
Des processus clairement établis dès le départ. Un accompagnement pas à pas à chaque étape de la réalisation. Des projets menés à terme sans mauvaises surprises. Voilà les trois ingrédients à la base de toute relation d’affaires qui se veut durable. C’est aussi la recette appliquée par Syscomax, une firme qui fait sa marque depuis 30 ans dans le marché du bâtiment industriel, commercial et institutionnel. Et la formule fonctionne : projet après projet, les clients reviennent frapper à sa porte.
« Annuellement, on a entre 50 et 70 pour cent de notre carnet de commandes qui est constitué de repeat business, c’est-à-dire de contrats récurrents en rénovation et en construction, note Jean- Philip Robitaille, vice-président au développement des affaires de Syscomax. C’est très rare dans l’industrie. On travaille par exemple depuis 20 ans avec Meubles Foliot. On a agrandi et reconfiguré plusieurs fois leur usine de Saint-Jérôme et, aujourd’hui, on leur en construit une toute neuve à Mirabel. »
Des exemples comme celui-ci, Jean-Philip Robitaille pourrait en énumérer plusieurs. Mais, selon lui, ce qui fait la force de Syscomax, c’est avant tout une offre de services complète. « On offre une solution verticale à tous les besoins de notre clientèle, dit-il. On part de la vision du client et, avec nos professionnels, on y donne forme. Il faut comprendre qu’un bâtiment, c’est ni plus ni moins qu’un accessoire qui reflète les activités qui se déroulent entre ses murs. Il est adapté à des besoins précis. »
Planifier, c’est la clé
Ces besoins sont d’abord discutés en avant-projet, dans le cadre de séances de travail multidisciplinaires visant à orienter le projet vers les objectifs exprimés, de manière à éliminer toute zone grise. Une fois cette étape franchie, s’enclenche alors l’établissement des couts, suivant un processus clair où tous les risques sont pris en compte et maitrisés. Le projet est ainsi scindé par sous-spécialité et un devis de performance, à partir duquel le sous-traitant fixera son prix, est élaboré pour chacune de ces sous - spécialités.
Comme l’observe Jean-Philip Robitaille, cette étape est souvent bâclée par certains entrepreneurs peu consciencieux, d’où de nombreux dérapages. « Chez nous, il n’y a pas de mauvaises surprises, le cout final est le même que celui établi au départ, fait-il valoir. C’est rassurant pour les institutions financières, qui préfèrent les projets bien ficelés, mais aussi pour nous, car nous endossons toutes les responsabilités associées à la réalisation du projet, tant en termes de budget que d’échéancier. »
Une fois les besoins, les objectifs et les couts bien définis, c’est au tour des gens de chantier d’entrer en scène et de coordonner l’ensemble des travaux pour mener le projet à terme. « Chez nos concurrents, rares sont ceux qui ont des contrats récurrents, ajoutet- il. Pour nous, ça traduit la qualité de notre service et de notre encadrement. Ça illustre bien aussi la satisfaction de nos clients. Souvent, on se fait dire qu’on est plus chers, mais c’est faux. On n’est pas plus chers, on est juste plus complets. »
Bon an, mal an, Syscomax mène ainsi de front plusieurs dizaines de projets, dont des bâtiments industriels de toutes sortes. L’entreprise est notamment présente dans les secteurs agroalimentaire et pharmaceutique, où les normes et les standards sont très élevés, mais également dans l’aéronautique et dans le marché des immeubles commerciaux et de bureaux. Depuis quelques années, elle développe en plus le secteur du bâtiment récréatif, réalisant entre autres de nombreux arénas.
Gérer dans la continuité
Cette bonne santé corporative, Syscomax la doit d’abord à Sylvain Robitaille, son fondateur en 1986, et à ses enfants, Jean-Philip et Mélissa, qui en ont graduellement repris les rênes à compter de 2008. « On n’a pas été parachutés du jour au lendemain à la tête de Syscomax, relève Mélissa Robitaille, la présidente de l’entreprise familiale depuis 2012. Mon frère et moi, on est impliqués depuis longtemps, on a touché à peu près à toutes les fonctions de l’entreprise avant de reprendre le flambeau. »
Si les héritiers ont une approche de gestion différente de celle de leur père, ils n’en suivent pas moins ses traces en ce qui concerne le quotidien de l’entreprise et leurs relations d’affaires. « On gère dans la continuité, il n’y a pas eu de coupure franche, précise Mélissa Robitaille. Sauf qu’on est plus ouverts aux suggestions des membres de notre équipe, à leurs besoins, afin d’améliorer nos processus. Par exemple, notre plateforme de gestion de chantier commence à dater et elle génère des frustrations.
« On planche donc sur un nouveau système et, dans quelques années, il intégrera toutes les fonctions administratives, y compris la facturation, qui est encore faite sur papier, note-t-elle. Actuellement, on a 11 projets en cours, soit entre 20 et 30 factures par mois, par projet. C’est beaucoup de paperasse, mais c’est aussi des risques d’erreur. La nouvelle plateforme, qui devrait être fonctionnelle à la fin de 2019, nous permettra d’être plus efficaces au chantier comme au bureau. »
L’essor de Syscomax depuis 2012 témoigne de cette vision. L’an dernier, malgré un contexte moins favorable, l’entreprise a tout de même enregistré des recettes de 40 millions de dollars. Pour 2018, son chiffre d’affaires devrait atteindre près de 70 millions, une première dans son histoire. « L’année prochaine, on vise 75 millions, un rythme plus raisonnable, indique Mélissa Robitaille. On veut d’abord digérer cette hausse avant d’aller plus loin. L’important pour nous, c’est de continuer à offrir un service de qualité. »
Syscomax estime offrir un service clés en main et une expérience client hors du commun. « On accompagne le client à toutes les étapes du projet, note Mélissa Robitaille. S’il s’agit d’une nouvelle construction, on ira visiter le site avec lui et on en évaluera les pour et les contre. Même chose dans le cas d’une rénovation. « On l’aidera aussi dans sa recherche de financement, poursuit-elle. On n’est pas attachés à aucune institution financière, mais on peut pousser les négociations plus loin et obtenir des modalités plus avantageuses. Notre but, c’est que le projet se réalise conformément aux conditions établies au départ et à la satisfaction de notre client. »
Cet article est tiré du Magazine – Les Leaders de la construction 2018. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !
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