Le projet de construction d’un tramway sur le territoire de la ville de Québec fera l’objet d’une audience publique. Un mandat d’une durée de quatre mois qu’a reçu le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et qui débutera le 6 juillet.
Le futur réseau structurant de transport en commun de la Vieille Capitale a d’ailleurs fait l’objet d’annonces, il y a quelques jours, notamment concernant son nouveau tracé et l’emplacement du pôle d’échanges de Sainte-Foy. La Ville avait du même coup réitéré l’objectif de voir celui-ci être pleinement fonctionnel dès 2026.
Au cours des prochains jours, le président du BAPE, Philippe Bourke, déterminera les personnes qui composeront cette commission d’enquête, qui elle établira ensuite un calendrier des travaux, le moment de la tenue des séances publiques et les modalités de participation qui s’appliqueront.
Considérant la situation actuelle entourant la COVID-19 et les mesures particulières qui en découlent, le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, a demandé à ce que ce mandat soit réalisé de sorte à respecter les mesures de distanciation sociale en vigueur.
Demande à laquelle l’organisme se conformera, alors que ses règles de procédure seront modifiées. Philippe Bourke estime d’ailleurs que le contexte dans lequel se déroulera le tout représente un défi stimulant. « Le BAPE, au fil du temps, a toujours adapté ses pratiques pour réaliser sa mission avec rigueur, transparence et équité. Nous allons faire de même aujourd’hui en nous assurant d’offrir des conditions de participation qui, malgré le contexte, permettront au plus grand nombre de citoyens d’obtenir l’information et d’exprimer leurs opinions sur ce projet. »
Trente jours de plus qu’à l’habitude sont accordés au BAPE afin de permettre aux citoyens de s’informer sur le projet et de se préparer aux séances publiques. La commission aura ainsi la marge de manœuvre nécessaire pour déterminer les modalités exceptionnelles qui seront mises en place dans le contexte.
Source : Bureau d’audiences publiques sur l’environnement