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Bien qu’elle salue la création d’un comité réunissant les organisations syndicales, les associations patronales et la Direction de la santé publique par la CNESST et qu’elle comprenne l’intention du gouvernement de maintenir les chantiers ouverts, la CSN-Construction juge que des mesures additionnelles sont nécessaires.
« Avant même la crise de la COVID-19, certains chantiers ne disposaient d’aucune eau courante et d’aucun dispositif de nettoyage des mains. Il serait essentiel que l’on renforce ces mesures pour éviter tout risque de contamination », affirme d’emblée Pierre Brassard, président de la CSN-Construction.
Le maintien d’un ou deux mètres de distance entre les travailleurs parait chose simple à prime abord, mais la tâche peut s’avérer complexe sur certains chantiers. C’est dans cette optique que la CSN-Construction s’interroge sur les protections additionnelles qui devraient être mises en place lorsqu’une telle distance minimale ne peut être respectée, par exemple dans une cage d’ascenseur.
Certains travailleurs s’affairant sur le chantier du REM, dans l’ouest de Montréal, ont d’ailleurs refusé d’y effectuer leur quart de travail, faute de mesures et de directives adéquates.
« Alors que les différents intervenants se renvoient la balle, la Direction de la santé publique doit se prononcer. Une décision de sa part est attendue avec grand intérêt et risque de baliser la suite des choses », poursuit Pierre Brassard.
Le nouveau comité formé par la CNESST se réunira deux fois par semaine et aura le pouvoir de faire des recommandations dans ce contexte de crise de la COVID-19. La CSN-Construction a déjà assuré son entière collaboration en marge de ce dernier.
Source : CSN-Construction
